L'aube est moins claire... Poème de VICTOR HUGO L'aube est moins claire, l'air moins chaud, le ciel moins pur ;Le soir brumeux ternit les astres de l' longs jours sont passés ; les mois charmants ! voici déjà les arbres qui jaunissent !Comme le temps s'en va d'un pas précipité !Il semble que nos yeux, qu'éblouissait l'été,Ont à peine eu le temps de voir les feuilles qui vit comme moi les fenêtres ouvertes,L'automne est triste avec sa bise et son brouillard,Et l'été qui s'enfuit est un ami qui dit cette voix qui dans notre âme pleure,Adieu, ciel bleu ! beau ciel qu'un souffle tiède effleure !Voluptés du grand air, bruit d'ailes dans les bois,Promenades, ravins pleins de lointaines voix,Fleurs, bonheur innocent des âmes apaisées,Adieu, rayonnements ! aubes ! chansons ! rosées !Puis tout bas on ajoute ô jours bénis et doux !Hélas ! vous reviendrez ! me retrouverezvous ? Toute la lyre Voir tous les poèmes de VICTOR HUGO
Sujet Victor HUGO (1802-1885) L'aube est moins claire, l'air moins chaud, le ciel moins pur Dim 30 Oct - 22:34 L'aube est moins claire, l'air moins chaud, le ciel moins pur; Le soir brumeux ternit les astres de l'azur.
vendredi 14 octobre 2011 L'aube est moins claire... - Victor HUGO - Les grands poèmes classiques - Poésie française - Tous les poèmes - Tous les poètes L'aube est moins claire... - Victor HUGO - Les grands poèmes classiques - Poésie française - Tous les poèmes - Tous les poètes Publié par Dalila à 1338 Aucun commentaire Enregistrer un commentaire Article plus récent Article plus ancien Accueil Inscription à Publier les commentaires Atom Laube est moins claire de Victor Hugo les longs jours sont passés ; les mois charmants finissent. hélas ! voici déjà les arbres qui jaunissent!comme le temps s'en Voir le poème. La retraite de Alphonse De Lamartine comme de ses fruits mûrs un arbre est couronné. que sous l'or des épis ses collines jaunissent;qu'au pied de son ro Voir le poème. Symphonie en Un immense frisson émeut la plaine obscure. C'est l'heure où Pythagore, Hésiode, Epicure, Songeaient ; c'est l'heure où, las d'avoir, toute la nuit, Contemplé l'azur sombre et l'étoile qui luit, Pleins d'horreur, s'endormaient les pâtres de Chaldée. Là -bas, la chute d'eau, de mille plis ridée, Brille, comme dans l'ombre un manteau de satin Sur l'horizon lugubre apparaît le matin, Face rose qui rit avec des dents de perles Le boeuf rêve et mugit, les bouvreuils et les merles Et les geais querelleurs sifflent, et dans les bois On entend s'éveiller confusément les voix ; Les moutons hors de l'ombre, à travers les bourrées, Font bondir au soleil leurs toisons éclairées ; Et la jeune dormeuse, entrouvrant son oeil noir, Fraîche, et ses coudes blancs sortis hors du peignoir, Cherche de son pied nu sa pantoufle chinoise. Louange à Dieu ! toujours, après la nuit sournoise, Agitant sur les monts la rose et le genêt, La nature superbe et tranquille renaît ; L'aube éveille le nid à l'heure accoutumée, Le chaume dresse au vent sa plume de fumée, Le rayon, flèche d'or, perce l'âpre forêt ; Et plutôt qu'arrêter le soleil, on ferait Sensibles à l'honneur et pour le bien fougueuses Les âmes de Baroche et de Troplong, ces gueuses ! 28 avril 1853. Jersey.Cetteréflexion lors d’un décés d’un proche est la même pour chaque être humain. Ceci renvoie à nouveau au caractère universel du poème. La mort d’un aimé doit être acceptée, elle fait part de la vie. Le dernier vers interrompe brusquement l’activité des premiers dix-neuf vers et représente la mort comme une défaite.
L’aube est moins claire, l’air moins chaud, le ciel moins pur ; Le soir brumeux ternit les astres de l’azur. Les longs jours sont passés ; les mois charmants finissent. Hélas ! voici déjà les arbres qui jaunissent ! Comme le temps s’en va d’un pas précipité ! Il semble que nos yeux, qu’éblouissait l’été, Ont à peine eu le temps de voir les feuilles vertes. Pour qui vit comme moi les fenêtres ouvertes, L’automne est triste avec sa bise et son brouillard, Et l’été qui s’enfuit est un ami qui part. Adieu, dit cette voix qui dans notre âme pleure, Adieu, ciel bleu ! beau ciel qu’un souffle tiède effleure ! Voluptés du grand air, bruit d’ailes dans les bois, Promenades, ravins pleins de lointaines voix, Fleurs, bonheur innocent des âmes apaisées, Adieu, rayonnements ! aubes ! chansons ! rosées ! Puis tout bas on ajoute ô jours bénis et doux ! Hélas ! vous reviendrez ! me retrouverez-vous ? Voter pour ce poème!Lorsquedeux Âmes. Lorsque deux Âmes. qui se sont ainsi cherchées. plus ou moins longtemps dans la foule, se sont enfin trouvées, lorsqu'elles ont vu qu'elles se convenaient, qu'elles se comprenaient, qu'elles s'entendaient, en un mot, qu'elles étaient. L'aube est moins claire, l'air moins chaud, le ciel moins pur ; Le soir brumeux ternit les astres de l'azur. Les longs jours sont passés ; les mois charmants finissent. Hélas ! voici déjà les arbres qui jaunissent ! Comme le temps s'en va d'un pas précipité ! Il semble que nos yeux, qu'éblouissait l'été, Ont à peine eu le temps de voir les feuilles vertes. Pour qui vit comme moi les fenêtres ouvertes, L'automne est triste avec sa bise et son brouillard, Et l'été qui s'enfuit est un ami qui part. Adieu, dit cette voix qui dans notre âme pleure, Adieu, ciel bleu ! beau ciel qu'un souffle tiède effleure ! Voluptés du grand air, bruit d'ailes dans les bois, Promenades, ravins pleins de lointaines voix, Fleurs, bonheur innocent des âmes apaisées, Adieu, rayonnements ! aubes ! chansons ! rosées ! Puis tout bas on ajoute ô jours bénis et doux ! Hélas ! vous reviendrez ! me retrouverez-vous ? Victor Hugo WAFrm7. 220 186 183 106 304 174 149 147 105