Elle a inspiré le célèbre roman d’Alexandre Dumas et créé autour d’elle une légende qui se mêle à la réalité voici le portrait de Marie Duplessis, une femme qui a marqué Paris. Alphonsine Plessis de son vrai nom naît en Normandie en 1824 dans une famille très pauvre. Elle arrive à Paris à l’âge de 15 ans et travaille comme blanchisseuse et chapelière mais sa beauté, son style et sa rencontre avec un riche commerçant l’amènent – en à peine un an – à devenir la courtisane la plus convoitée de la capitale ! Elle fréquente les salons littéraires et l’Opéra, devient la maitresse de célébrités de l’époque comme le compositeur Franz Liszt et l’écrivain Alexandre Dumas, et change son nom pour Marie Duplessis qu’elle trouve plus élégant. Puis elle épouse un vicomte, devenant à son tour comtesse ! Mais sa fulgurante ascension sociale est stoppée nette à cause de la tuberculose qui l’emporte à 23 ans… Alexandre Dumas décide alors de lui rendre hommage en écrivant un roman dans lequel il raconte leur histoire la Dame aux Camélias. Il inspire ainsi le grand compositeur Verdi pour son célèbre opéra La Traviata, et plus tard des cinéastes qui reprendront l’histoire de Marie Duplessis dans une vingtaine de films ! Elle repose désormais au cimetière de Montmartre où des admirateurs fleurissent toujours sa tombe. A. C. Photo de UNE Fleurs roses à Montmartre © T. Schneider
Tourismeproche Eglise Notre-Dame de la Salette à Malétable. Vous trouverez ici les lieux touristiques à proximité du camping sur un carte de France. Les distances de proximité données sont à vol d'oiseau. Dans des endroits montagneux, la distance routière peut être alors très supérieure à la distance de proximité annoncée. Route. Accueil Découvrez toutes nos études La Dame aux camélias Portrait d'alphonsine dite Marie Duplessis la Dame aux camélias, assise au balcon d'un théâtre, 1845 La Dame aux camélias interprété par Mme Sarah Bernhardt et sa compagnie Portrait d'alphonsine dite Marie Duplessis la Dame aux camélias, assise au balcon d'un théâtre, 1845 Date de création 1845 Date représentée 1845 La Dame aux camélias interprété par Mme Sarah Bernhardt et sa compagnie Date de création 1911 Date représentée 1911 affiche de cinématographe Pour la première fois au cinématographe La Dame aux camélias d'alexandre Dumas fils de l'académie française. Interprété par Mme Sarah Bernhardt et sa compagnie. » Date de publication Janvier 2016 Auteur Catherine AUTHIER Marie Duplessis, muse de DumasLe dessin à l’aquarelle de Camille Roqueplan représente Marie Duplessis, qui fut probablement la toute première grande courtisane du XIXe siècle, le prototype de l’idéal féminin de la génération romantique, une femme belle, élancée, diaphane, mystérieuse et d’apparence fragile. Elle gravit les échelons de la prostitution en un temps record, une héroïne extraordinaire, passant en quelques mois de la misère à la fortune. Elle souffrait toutefois d’une maladie de poitrine, phtisique, un mal du type de la tuberculose mais qui avait une connotation vénérienne au XIXe meurt le 3 février 1847 à seulement 23 c’est justement le caractère fulgurant de sa destinée qui marqua les esprits et la fit passer à la postérité. Un sujet en or pour son ancien amant de cœur, Alexandre Dumas fils, celui que Marie appelait affectueusement Adet. Ils avaient vécu une histoire d’amour fiévreuse entre septembre 1844 et août 1845. Quand Dumas apprend la mort de la courtisane le 10 février 1847, il se rend à la vente aux enchères des biens de celle qu’il avait aimée et retrouve des souvenirs dans son appartement. Effondré, il rédige un poème inspiré par la jeune femme que l’on retrouve dans le recueil des Péchés de jeunesse. La liaison qu’il vécut avec elle lui inspira ensuite l’écriture du roman La Dame aux camélias, écrit seulement dix mois après la disparition de la jeune femme. Marie Duplessis joua ainsi le rôle de muse et nourrit la création du personnage de Marguerite Gautier, alors que son amant, Armand Duval, est un mélangede Dumas fils lui-même et du comte Edouard de deuxième document est une affiche du cinématographe datée de 1911 représentant la grande tragédienne Sarah Bernhardt dans le rôle de La Dame aux camélias, illustrée par l’artiste graveur Robert Kastor, datée de 1911. De Marie à SarahMarie Duplessis, au premier plan, est assise, seule dans sa loge de théâtre dans une posture de reine de la Monarchie de Juillet. Elle apparaît comme une femme honorable, élégante, munie de jumelles, amateur authentique de théâtre. Selon Dumas fils son visage forme un ovale d’une grâce indescriptible. Les yeux noirs, surmontés de sourcils dont l’arc est d’une telle pureté qu’il semble peint, sont voilés de grands cils qui s’abaissent jetant de l’ombre sur la teinte rose des joues. Le nez fin est droit et spirituel. Les narines un peu ouvertes démontrent une aspiration ardente vers la vie sensuelle. » Marie est entourée de loges où apparaissent des dandys qui semblent l’admirer alors que des jeunes filles sur le fond observent avec curiosité les hommes, parées de coiffures, chapeaux et costumes caractéristiques de l’époque romantique. Marie appréciait les soirées culturelles, les grandes expositions ou les concerts et semblait surtout avoir nourri une vraie passion pour le théâtre. Elle manquait rarement les premières et y consacra d’ailleurs sa toute dernière deuxième document présente Sarah Bernhardt accoudée sur une table sur laquelle est disposée une belle guirlande de fleurs de camélias. L’actrice avait déjà interprété au théâtre le rôle de Marguerite Gautier auquel elle s’identifiait totalement l’année 1880, après avoir rompu avec la Comédie Française. Elle n’avait alors que 36 ans et avait rencontré un immense succès. Elle en a soixante-sept lors de la sortie du film produit par la société Film d’Art par André Calmettes et Henri Pouctal, le premier long métrage de l’artiste. La réclame de l’époque annonçait Prochainement La plus grande artiste de l’époque Madame Sarah Bernhardt pour la première fois au cinématographe. » Sarah Bernhardt avait déjà été pionnière en matière de cinéma en présentant le Phono-Cinéma-Théâtre », une réflexion sur le cinéma parlant qui associait projection et phonographe lors de l’Exposition universelle de film fut un triomphe à Paris comme en Amérique, l’actrice ayant compris qu’elle pouvait désormais toucher un public beaucoup plus vaste que celui du théâtre. Dans un entretien repris dans le Courrier Cinématographique, elle déclara Le théâtre et le cinéma peuvent très bien vivre côte à côte. Et voici la preuve je me souviens que, dans une récente tournée que je fis en Amérique avec La Dame aux camélias, notre troupe fut suivie par une entreprise de cinématographe. Partout où je m’arrêtais, et fréquemment dans une salle voisine de celle où je jouais, le cinéma donnait aussi La Dame aux camélias. Il arriva même que les deux affiches se touchaient. Pourtant, le soir, les deux salles étaient pleines mais dans l’une on payait quinze ou vingt sous et dans l’autre quinze ou vingt francs » Le mythe de la courtisane vertueuseDumas fils, avec le personnage de Marguerite, transforme complètement Marie. Il donne naissance à une courtisane idéale, celle qui est rêvée par les hommes et la société du XIXe s, une courtisane devenue morale et repentie. Sa mort précoce et douloureuse rachète sa vie et Marguerite incarne ainsi la courtisane purifiée, vertueuse, au grand cœur. L’histoire est ensuite adaptée à la scène et jouée au théâtre du Vaudeville le 2 février 1852 avant d’inspirer Verdi et la naissance du personnage de Violetta dans la Traviata créée le 6 mars 1853 à la Fenice de Venise. Progressivement le mythe éclipse la réalité et Marie devient ce personnage martyr qui se sacrifie par amour. On en retrouvera de sublimes incarnations au théâtre et au cinéma avec Sarah Bernhardt dont le jeu inspirera plus tard Maria Callas dans une mise en scène de la Traviata signée par Visconti à la Scala de Milan en 1955. AUTHIER Catherine, Femmes d’exception, femmes d’influence une histoire des courtisanes au XIXe siècle, Paris, Armand Colin, 2015. BOUDET Micheline, La fleur du mal la véritable histoire de la Dame aux camélias, Paris, Albin Michel, 1993. DUMAS Alexandre fils, La Dame aux camélias pièce en cinq actes, mêlée de chant, Paris, D. Giraud et J. Dagneau, 1852. Catherine AUTHIER, La Dame aux camélias », Histoire par l'image [en ligne], consulté le 28/08/2022. URL Albums liés Découvrez nos études La conduite des filles de joie à la Salpêtrière le passage près de la porte Saint-Bernard Le peintre des scènes populaires Grâce à la signature présente en bas à gauche, ce tableau est attribué à Stephanus Jeaurat Pinxit ». 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Curieuxdestin que celui de cette Rose Alphonsine Plessis, mieux connue sous le nom de la dame aux camélias. J'ignorais totalement son origine ornaise! Pourtant, je suis souvent passée à Nonant-le-Pin, mais souvent sans m'y arrêter, seulement pour acheter du pain. Merci Régis. Répondre A. abeilles50. 04/03/2010 07:21. Bonjour Ophélie, Un jour, je ferai un article sur tous
Le musée de la Dame aux Camélias est i... Le musée de la Dame aux Camélias est installé dans le château de Gacé, belle et imposante demeure en briques rouges. C'est l'idéal pour retrouver le fabuleux destin de cette femme extraordinairement jolie.
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