Comment ne plus vous sentir coupable ou impuissant face à la douleur persistante de votre patient ? Une ostéopathe installée depuis moins d’un an me témoignait récemment son mal-être et sa difficulté à gérer certaines situations A 60 euros la séance, il y a intérêt que ça marche !! » lui retorquait une patiente avant même le début de sa séance. Ces situations sont celles où le patient attend un geste miraculeux , qu’on lui fixe son corps-objet sans qu’il n’ait besoin de rien faire. Pourquoi ces patients ont-ils ces attentes-là , qui a bien pu leur faire croire cela ? J’avais écrit un billet sur comment nos croyances pouvaient être à l’origine d’une descente aux enfers » de certains patients. Mais cette descente aux enfers peut tout aussi bien toucher le thérapeute honnête qui n’arrive pas à soigner la douleur du patient Si le patient a toujours mal c’est de la faute du thérapeute qui n’a pas corrigé la bonne dysfonction ou que celui-ci n’a pas fait la bonne manipulation. Ce mode de prise en charge est à double tranchant il nourrit l’orgueil spirituel du praticien quand les résultats sont là , et d’autre part en cas d’échec du traitement, cela entretien la culpabilité du praticien qui se dira je ne sais pas bien manipuler, je n’ai pas manipulé le bon endroit, je n’ai pas appris la bonne technique, ou encore il me manque les techniques secrètes du dernier gourou à la mode qui arrive à guérir le monde entier avec ses mains magiques ». Ce billet de blog reprend l’éditorial sorti en juillet 2018 dans le BJSM par Jeremy Lewis et Peter O’Sullivan 1, dont le titre est Est-il temps de recadrer la façon dont nous prennons en charge les patients présentant des douleurs musculosquelettiques non-traumatique ? » qui tombe à point nommé. Cet article soulève certains points cruciaux, dont notamment la souffrance des cliniciens qui n’arrivent plus à faire face à leur échec car nous nous sommes enfermés dans un modèle biomédical de causalité linaire dans lequel douleur = défaut corporel ». Voici les points importants de l’article, que je permet d’étoffer avec d’autres références. Nos approches actuelles de la prise en charge de la douleur musculo-squelettique échouent Nous sommes mauvais !!! Bien qu’à titre individuel dans nos cabinets nous soyons certainement les héros de nos patients, quand on regarde les chiffres de ce que coûte la douleur musculosquelettique chronique, c’est du lourd aux USA c’est plus d’un demi billion 1012 de dollars entre les coûts directs et indirects 2, ce qui fait plus que les coûts combinés du cancer du diabète et des maladies cardiovasculaires !! Et cela ne s’améliore pas dans le temps entre 1990 et 2015, les AVI Années Vécues avec Invalidité dues aux lombalgies ont augmentés de 54% 3 Lewis et O’Sullivan soulignent qu’ aucun diagnostic patho-anatomique peut expliquer de façon cohérente l’expérience douloureuse ou le handicap vécu par un patient dans la majorité des douleurs persistantes non traumatiques » en revenant sur 2 points importants Tout d’abord il y a une prévalence élevée des changements structurels chez des patients asymptomatiques Il y a beaucoup d’études qui le démontrent voir schéma ci-dessous ou encore l’article sur la Nociception et la Douleur ET POURTANT…Combien de patients se voient affubler de ces diagnostics pour soi-disant expliquer leur douleur ? Ce type d’information peut amener le patient à croire que son corps est défectueux, endommagé, fragile et a besoin de protection. Pour exemple une revue systématique 4 utilisant une analyse croisée 33 articles et 10293 patients souffrant de douleur d’épaule a démontré que Plus il y avait de catastrophisme et de kinésiophobie, plus la douleur et l’invalidité était importante ; Et inversement plus le niveau des attentes de guérison et le sentiment d’auto-efficacité étaient élevés, moins la douleur et l’invalidité était élévée. Ce discours et ces croyances entrainent des comportements de peur-évitement de l’activité et pousse les patients à la recherche d’interventions pour corriger ces défauts structurels chirurgie, correction posturale, structurelle… Nous avons inventé des thérapies pour régler des problématiques » qui n’existent pas ou qui sont indétectables lésion primaire, torsion de sacrum, trigger point, MRP, déséquilibre postural… et nous continuons à entretenir ces paradigmes correction » de dysfonction, de postural, rééquilibrage » musculaire La douleur c’est due à une sursollicitation d’une zone hypermobile à cause d’une zone en dysfonction à distance » le type de phrase que j’entendais encore l’autre jour dans la bouche d’un confrère qui sermonait un étudiant. Pour plus d’information sur les références à propos de ces inventions vous pouvez lire le billet sur les croyances en thérapie manuelle. Il n’est pas étonnant que cette mode ai entrainé une augmentation exponentielle des interventions chirurgicales dites réparatrices » coiffe des rotateurs, ablation des ménisques, réparation du labrum, tenodèse du biceps, décompression sub-acromiale, prothèse discale, vertébroplastie…, alors que les preuves montrent que ces interventions ne sont pas forcément plus efficaces qu’un placebo 5 6 7. Heureusement qu’il y a des ostéopathes qui prétendent absorber les hernies discales » bien évidemment sans aucune preuve à l’appui pour éviter la chirurgie une forme de chirurgie psychique je vous invite à voir la vidéo hilarante de James Randià ce sujet Dans un modèle de prise en charge comme celui-ci le patient attend qu’une intervention passive lui procure la guérison sans que ce dernier n’ai besoin de s’impliquer. Que pourrions nous apprendre des modèles de prise en charge d’autres maladies chronique non musculosquelettiques ? La lombalgie est une affection complexe qui s’accompagne de multiples facteurs contribuant à la douleur et à l’invalidité associée, notamment des facteurs psychologiques, des facteurs sociaux, des facteurs biophysiques, des comorbidités et des mécanismes neurophysiologiques » 8. Quand cet état d’invalidité devient persistent Lewis et O’Sullivan proposent de les considérer de la même façon que nous aborderons les autres maladies chroniques. Ils prennent l’exemple du diabète de type 2. Dans ce cas là nous savons que ce sont des stratégies actives qui ciblent les facteurs psychosociaux et les comorbidités. Et même si on peut administrer un traitement la metformine, l’objectif n’est pas focaliser sur trouver un traitement » mais plutôt de fournir une stratégie qui en même temps, contrôle le problème et limite l’impact sur le bien-être du patient. La nécessité d’une nouvelle approche Lewis et O’Sullivan proposent d’avoir le même type d’approche que nous avons avec la douleur musculosquelettique, qu’avec les autres conditions chroniques forte alliance thérapeutique, éducation, hygiène de vie sommeil, arrêt du tabac, gestion du stress.. dans le but de construire une auto-efficacité chez le patient pour qu’il reprenne le contrôle et qu’il soit responsable de sa santé. La thérapie manuelle peut être dans ces conditions une aide très utile pour diminuer la douleur, retrouver de la mobilité et redonner confiance au mouvement, mais ce n’est pas le traitement en soi. Le patient n’est plus vu comme un objet que l’on corrige mais comme un sujet avec lequel on construit une alliance et une interaction afin que celui-ci puisse donner du sens à son symptôme et connecter avec ses propres boites à pharmacies internes. En recadrant ainsi la prise en charge le patient ne sera plus dans une attente passive d’une intervention magique et cela réduira probablement aussi le stress et le burnout de tous ces cliniciens en échec thérapeutique qui sont incapables de tenir de telles promesses. Les opportunités et les freins de cette approche Nous devons recadrer ce qui est actuellement réalisable en terme de gestion de douleur musculo-squelettique non traumatique en ayant des conversations honnêtes et ouvertes sur le niveau et le type de soin que l’on peut offrir et des résultats que l’on peut en attendre. Les possibles freins viendront autant des praticiens que des patients. D’un côté les cliniciens seront confrontés à leur croyance et leur manque de connaissance de la douleur. Mais aussi leur identité professionnelle, les pressions financières pourront être problématiques on a été formé à entretenir » le dos des gens en les manipulant plusieurs fois par an et à les rendre dépendant de nos soins. D’un autre côté c’est aussi un véritable défi d’accepter les croyances et les attentes des patients tout en recadrant leur besoin arriver à redonner le contrôle de la situation à un patient qui au départ était venu chercher un diagnostic structurel nécessitant d’être réparé. Enfin le dernier point sur lequel revient l’éditorial est la nécessité que tout le monde soit de la partie médias, institutions, écoles, politiques… car aujourd’hui même si la recherche va dans ce sens, si vous allez fureter sur le monde de l’internet ou de la presse à sensation et vous verrez que l’information délivrée par le monde médical/parmédical, ou encore les propositions de formation en matière de douleur elle est encore traditionnelle avec la promotion des facteurs structurels et biomécaniques. Si vous souhaitez aller plus loin dans les neurosciences de la douleur un elearning d’une dizaine d’heure de cours est aussi disponible ici en Français 1 Lewis J, O’Sullivan P. Is it time to reframe how we care for people with non-traumatic musculoskeletal pain? Br J Sports Med 2018;01–2. doi 2 Institute of Medicine, Committee on Advancing Pain Research, Care and Education. Relieving Pain in America A Blueprint for Transforming Prevention, Care, Education, and Research. National Academies Press US, Washington DC; 2011 3 Global Burden of Disease, Injury Incidence, Prevalence Collaborators. Global, regional, and national incidence, prevalence, and years lived with disability for 310 diseases and injuries, 1990–2015 a systematic analysis for the Global Burden of Disease Study 2015. Lancet 2016;388 1545–602. 4 Martinez-Calderon, J., Struyf, F., Meeus, M., Luque-Suarez, A., The association between pain beliefs and pain intensity and/or disability in people with shoulder pain A systematic review, Musculoskeletal Science and Practice 2018, doi 5 Louw et al 2016. Sham Surgery in Orthopedics A Systematic Review of the Literature . Pain Medicine 2016; 0 1–15 6 Schrøder CP, et al. Br J Sports Med 2017;01–8. doi 7 Beard DJ et al Arthroscopic subacromial decompression for subacromial shoulder pain CSAW a multicentre, pragmatic, parallel group, placebo-controlled, three-group, randomised surgical 2018; 391 329–38 8 Hartvigsen J, Hancock MJ, Kongsted A, et al.2018 What low back pain is and why we need to pay attention. Lancet Je suis ostéopathe, d’abord clinicien et puis mon parcours m’a amener a participer à des projets de recherche et d’enseignement. A la sortie de mes études, remplies de dogmes thérapeutiques de la SEO sainte église ostéopathique, je ne savais pas faire grand chose, et je ne comprenais pas pourquoi mes traitements fonctionnaient ou pas. Cette approche ne convenait pas à ma démarche d’analyse critique. J’ai donc choisi de suivre un parcours plus universitaire et je me suis plongé dans l’Evidence Base Medecine en participant à des publications d’articles scientifiques et en travaillant sur des projets de recherches toujours en cours. Et je me suis rendu compte que comme dans le monde de l’ostéopathie, la médecine était aussi pleines de fausses croyances, et que leur modèle biomédical de la prise en charge de la douleur ne convenait pas vraiment. C’est dans les neurosciences que j’ai pu enfin trouvé la voie du milieu entre tradition et sciences biomédicales. Je me suis donc intéressé aux mécanismes neurophysiologiques de la douleur et grâce au courant Australien très en pointe Robert Elvey, Lorimer Moseley, David Butler, Peter O’sullivan… j’ai trouvé un intérêt particulier à prendre en charge la douleur sur le modèle bio-psycho-social, en portant un intérêt particulier aux douleurs du nerf neuropathique. Dans le suivi des travaux d’Elvey, c’est en 2007 que j’ai eu la chance de rencontrer et suivre un élève de Bob Elvey, Philip Moulaert que j’assiste maintenant. Durant mes différentes formations à l’étranger je me suis rendu compte qu’il y a avait peu de français. Je me suis aussi rendu compte que la langue était un barrage à l’arrivée des découvertes révolutionnaires de ces 15 dernières années, qui sont en train de changer la thérapie manuelle. Je voulais partager cela avec les thérapeutes manuels qui sont intéressés par ces informations mais qui n’ont pas le temps ou la compétence pour s’informer sur le sujet. Les post sur ce blog auront donc deux buts • apporter des informations à jour sur la douleur et la thérapie manuelle, • susciter l’analyse critique de notre pratique au vu des meilleurs niveaux de preuves disponibles Nous utilisons des cookies afin de vous garantir la meilleure expérience sur notre site web. En naviguant sur ce site, vous acceptez que nous utilisions des cookies pour mesurer notre audience.2 Touchez la bosse pour voir à quel point elle est molle. En général, les lipomes sont relativement mous au toucher, ce qui signifie qu'ils s'enfonceront sous votre doigt si vous appuyez dessus. Ces types de tumeurs sont légèrement attachés à la zone qui les entoure. Télécharger l'article Télécharger l'article Le muscle piriforme encore connu sous le nom de muscle pyramidal du bassin est un muscle aplati en forme de pyramide triangulaire situé dans la région fessière. Le syndrome du piriforme est une maladie neuromusculaire qui touche le nerf sciatique et cause des douleurs au niveau de la hanche et de la fesse. L’origine de cette maladie n’est toujours pas claire, mais semble être causée par une irritation ou une blessure [1] . Pour le traiter, vous devez prendre certaines mesures pour gérer l’inconfort et la douleur, suivre les conseils du médecin en matière de traitement et faire de votre mieux pour éviter que le muscle piriforme ne soit davantage irrité. 1 Faites reposer les muscles. Si vous souffrez de douleurs et de malaises dus au syndrome du piriforme, le mieux à faire est de vous reposer. Cette maladie peut résulter d’une blessure ou d’une irritation causée par des exercices physiques ou d’autres formes d’activité intense [2] . Si vous exercez un métier qui exige de l’exercice physique ou si vous aimez faire du sport quotidiennement, il se peut que ce conseil soit difficile à suivre, mais il est essentiel que vous vous reposiez pour ne pas créer d’autres dommages ou irriter davantage le piriforme et lui permettre de se rétablir. 2 Essayez la thermothérapie. C’est l’une des façons les plus efficaces d’apaiser l’inconfort et la douleur provoqués par cette affection. C’est aussi une méthode efficace pour réchauffer les muscles avant les étirements [3] . Appliquez un coussin chauffant sur la zone à traiter ou assurez-vous de prendre un bain chaud en vue de couvrir plusieurs zones simultanément. 3 Étirez le muscle piriforme. Certains étirements se sont révélés efficaces pour atténuer la douleur ainsi que l’inconfort résultant de cette maladie. Pour obtenir de bons résultats, vous devez vous assurer d’effectuer ces étirements trois fois dans la journée [4] . Pour faire ces étirements, allongez-vous par terre en veillant à plier les genoux afin que vos deux pieds soient à plat au sol. Placez un pied sur le genou opposé. Puis, tirez ce genou vers votre poitrine, en le maintenant à l’extérieur de votre épaule [5] . En gardant votre genou sur le côté de votre épaule, l’étirement ciblera votre muscle piriforme [6] . 4 Utilisez une balle ou un rouleau pour masser le muscle. Prenez une balle Lacrosse ou un rouleau en mousse et asseyez-vous dessus de manière à ce qu’il soit juste à l’arrière de l’os de votre hanche. Ensuite, faites des mouvements de va-et-vient pour bien comprimer votre muscle piriforme [7] . Si votre douleur résulte d’une tension, cet exercice peut aider à étirer le muscle et soulager votre malaise [8] . 5Appliquez de la glace. Une fois que vous aurez fini de vous étirer, envisagez d’appliquer de la glace sur la zone touchée. Cela est un bon moyen pour réduire la douleur et l’enflure associées au syndrome du piriforme. Pour le faire, vous devez utiliser un tissu fin ou du papier essuietout dans lequel vous allez envelopper un sac de glace ou un sac de légumes surgelés. Après cela, posez la poche de glace sur la région la plus douloureuse et laissez-la en place durant environ une vingtaine de minutes puis retirez-la. Assurez-vous d’attendre au moins deux heures avant de la réappliquer [9] . 6 Ayez une position confortable. Le syndrome du piriforme s’aggravera si vous vous asseyez ou restez debout d’une certaine façon. Vous devez éviter donc à tout prix ces genres de positions. Faites tout ce qu’il faut pour être à l’aise lorsque vous êtes assis et debout [10] . Vous pouvez essayer de vous assoir sur un coussin ou sur une chaise confortable si vous ressentez des douleurs en étant assis. Au cas où vous auriez des difficultés pour rester debout, pourquoi ne pas utiliser une canne ou des béquilles qui va vous aider à supporter votre poids lorsque vous êtes debout. Publicité 1Assurez-vous d’obtenir un diagnostic. C’est d’ailleurs la première étape pour traiter toute condition. Il n’existe aucun test permettant de confirmer si l’on est atteint ou pas de ce syndrome. Le médecin ne fera qu’un examen physique et vous demandera de lui expliquer tous les symptômes que vous présentez. En outre, il pourrait vous faire subir une IRM pour écarter d’autres causes possibles des symptômes que vous avez [11] . 2Allez voir un physiothérapeute. Celui-ci peut mettre au point un programme adapté à vos besoins spécifiques et vous guider à travers certains exercices qui vont vous aider à bien étirer vos muscles et soulager la douleur [12] . Assurez-vous de commencer la thérapie physique dès que possible pour en tirer le plus grand profit. 3Essayez des thérapies alternatives. La thérapie des points trigger myofasciaux et le massage permettent de soulager le syndrome pyramidal. Parfois, le syndrome peut même être causé par des nœuds musculaires ou des points myofasciaux. Ces nœuds peuvent se retrouver dans les muscles piriformes ou les muscles fessiers et la pression qu’ils génèrent peut provoquer des douleurs locales ou même à d’autres endroits du corps. Recherchez un professionnel de la santé qui pratique la thérapie des points trigger myofasciaux un physiothérapeute, un massothérapeute ou un médecin pour savoir si les nœuds sont la source de la douleur que vous présentez. 4 Discutez avec le médecin des traitements médicamenteux. Il peut vous recommander certains analgésiques qui peuvent être achetés avec ou sans ordonnance. À titre d’exemple, certains praticiens peuvent vous prescrire un relaxant musculaire pour soulager l’inconfort du syndrome du piriforme [13] . Demandez-lui également si vous devriez prendre du naproxène ou de l’ibuprofène pour apaiser les douleurs occasionnelles dues au syndrome de piriforme. 5 Renseignez-vous sur les injections auprès de votre médecin. Certains traitements par injections se sont avérés efficaces contre le syndrome pyramidal. Assurez-vous de demander à votre médecin si l’injection peut être une bonne option pour vous. Les deux principaux traitements par injections sont l’injection de Botox et l’injection d’un anesthésique. L’injection d’anesthésique consiste en fait en l’administration d’une substance telle que la bupivacaïne ou la lidocaïne pouvant être injectée dans le muscle piriforme afin d’aider à apaiser la douleur [14] . L’injection de Botox est l’autre traitement par injection qui s’est également avéré efficace pour apaiser la douleur et l’inconfort associés au syndrome du piriforme [15] . 6Essayez l’électrothérapie. Il est prouvé que l’électrothérapie a des effets positifs dans certains cas. Parlez avec le professionnel de la santé, qu’il s’agisse du médecin ou du physiothérapeute, de la possibilité de recourir à la neurostimulation électrique transcutanée TENS ou au courant interférentiel CIF pour vous aider à guérir [16] [17] . 7N’abordez la chirurgie avec le médecin qu’en dernier recours. La chirurgie a permis à certaines personnes atteintes de cette maladie d’avoir un soulagement durable de la douleur qu’elles éprouvent, mais comme toute autre procédure chirurgicale, cette option comporte de graves risques. Il vaut mieux épuiser toutes les autres options de traitement avant de l’envisager [18] . Publicité 1 Assurez-vous de faire des échauffements avant les exercices. Prendre 5 minutes pour échauffer les muscles peut être d’une grande utilité pour prévenir les blessures en plus d’être une excellente façon d’éviter de développer le syndrome du piriforme. Pour cette raison, veillez à donner à votre corps un certain temps pour s’échauffer avant de faire quelque chose de trop fatigant [19] . Échauffez-vous en faisant simplement une version allégée du type d’exercice que vous avez l’intention d’effectuer. À titre d’exemple, si vous prévoyez de courir, faites d’abord 5 minutes de marche rapide. 2Veillez à courir ou à marcher sur des surfaces planes. Les surfaces inégales ont tendance à faire travailler les muscles plus que les surfaces planes. Pour éliminer ce facteur de risque, assurez-vous de faire vos exercices sur des surfaces planes. À titre d’exemple, marchez ou courez sur une piste si vous vivez dans une région vallonnée [20] . 3Faites des étirements après une activité physique. Étant donné que les muscles ont tendance à se contracter quand on fait de l’exercice, il est indispensable de s’étirer après une séance d’entrainement afin de les détendre à nouveau. Une fois que vous aurez terminé votre exercice, prenez quelques minutes pour étirer tous vos principaux groupes musculaires. Plus spécifiquement, étirez-vous le cou, les bras, les jambes et le dos [21] . 4Essayez d’avoir une bonne posture. Une mauvaise posture peut aussi contribuer au développement de ce syndrome, surtout pendant l’exercice. Faites alors très attention et gardez le dos droit lorsque vous marchez ou courez, mais vous devrez aussi toujours être vigilant à tout autre moment [22] . 5Cessez les exercices s’ils provoquent des douleurs ou des malaises. L’exagération peut conduire au syndrome du piriforme, il est donc essentiel de connaitre vos limites. Dès que vous commencez à ressentir une douleur et ou une gêne pendant vos séances d’entrainement, vous devez vous arrêter et faire une pause. Si la douleur réapparait après que vous avez repris l’activité, ne faites plus cet exercice. Reposez-vous et attendez que la douleur disparaisse, mais si elle persiste, consultez le médecin [23] . 6 Ne vous asseyez pas pour faire tourner une hanche plus que l’autre. Si vous avez tendance à vous déplacer d’un côté pendant que vous êtes assis, votre muscle piriforme sera souvent tendu. Votre nerf sciatique sera sous tension et enverra des signaux de douleur dans votre jambe [24] . Si vous êtes normalement assise de cette façon, essayez de faire des étirements pour soulager votre malaise [25] . Publicité Conseils Veillez à suivre toutes les directives de traitement données par le médecin. N’interrompez pas un traitement ou n’arrêtez pas de prendre un médicament sans l’avoir d’abord consulté. Si vous avez l’habitude de garder votre portefeuille ou votre téléphone portable dans votre poche arrière, essayez de le ranger ailleurs. Le fait de s’assoir sur ces genres d’objets peut aggraver et faire pression sur le muscle piriforme. Publicité Avertissements Le syndrome pyramidal peut continuer à provoquer des douleurs et des malaises sans traitement approprié. Consultez sans plus tarder le professionnel de la santé si vous ne remarquez aucune amélioration de vos symptômes ou si la situation s’aggrave. Cet article contient des informations médicales ou des conseils pouvant affecter votre santé. wikiHow s'efforce de proposer du contenu aussi précis que possible, mais ne peut en aucun cas être responsable du résultat de l'application liste non exhaustive des traitement, des techniques, des médicaments des dosages et/ou méthodes proposées dans ce document. L'utilisateur en assume la pleine les symptômes persistent plus de quelques jours, allez voir un professionnel de la santé. Lui seul est apte à vous fournir un avis médical, quelle que soit votre condition. S'il s'agit d'un jeune enfant, consultez un pédiatre sans numéro des urgences médicales européen est le 112 Vous retrouverez les autres numéros des urgences médicales pour de nombreux pays en cliquant ici. Publicité Références ↑ ↑ ↑ ↑ ↑ Joshua Grahlman, PT, DPT, FAFS. Physiothérapeute et entrepreneur. Avis de l'experte. 8 septembre 2020. ↑ Joshua Grahlman, PT, DPT, FAFS. Physiothérapeute et entrepreneur. Avis de l'experte. 8 septembre 2020. ↑ Joshua Grahlman, PT, DPT, FAFS. Physiothérapeute et entrepreneur. Avis de l'experte. 8 septembre 2020. ↑ Joshua Grahlman, PT, DPT, FAFS. Physiothérapeute et entrepreneur. Avis de l'experte. 8 septembre 2020. ↑ À propos de ce wikiHow Cette page a été consultée 6 992 fois. Cet article vous a-t-il été utile ? Abonnez-vous pour recevoir la newsletter de wikiHow! S'abonner Lorsquele muscle est blessé il peut être douloureux et il peut également prendre beaucoup de temps pour guérir, en fonction de la gravité de la blessure . Ischio-jambiers souche . C'est le moins grave de toutes les blessures aux ischio-jambiers . Une cuisse tendue se produit généralement lorsque vous utilisez ce muscle plus souvent que Validation médicale 09 January 2018 Compression d'un nerf au niveau de la cuisse, la cruralgie est moins fréquente que la sciatique. En revanche, elle est plus douloureuse, et peut s'étendre des fesses jusqu'au pied. L'essentiel sur la cruralgie avec le Pr Pierre Guigui, chef du service de chirurgie orthopédique de l'hôpital Beaujon, à Clichy. Définition La cruralgie est une douleur qui se situe dans le territoire crural, c'est-à dire le long du trajet du nerf crural ou fémoral, situé au niveau de la face antérieure de la cuisse devant de la cuisse et la face interne du genou. Elle a pour origine la compression ou l'inflammation d'une des racines de ce nerf, le plus souvent la moitié de la racine L4, située entre les 4ème et 5ème vertèbres lombaires, mais il peut aussi s'agir de la racine L3, entre les 3ème et la 4ème vertèbres lombaires, voire de la racine L2. Si cette douleur va généralement des fesses jusqu'au pied, elle peut parfois remonter jusqu'au bas du rachis, au niveau lombaire. Tout comme la sciatique, la cruralgie correspond à une compression d'un nerf. Ce qui permet de les distinguer, c'est donc la localisation du nerf responsable de la douleur le nerf crural ou le nerf sciatique qui empruntent deux voies différentes - l'autre moitié de L4, L5 et S1 donnent ainsi naissance au nerf sciatique. Les symptômes de la cruralgie La douleur est le symptôme le plus invalidant. Elle peut être très violente. "La cruralgie est plus douloureuse qu'une sciatique, cela affecte beaucoup la personne qui en souffre", témoigne le Pr Pierre Guigui, du service de chirurgie orthopédique de l'hôpital Beaujon, à Clichy. Cette douleur peut s'accompagner d'une exagération de la sensibilité, appelée dysesthésie zone douloureuse à la palpation, ou d'une paresthésie, caractérisée par une sensation de brûlures, de décharges électriques, de picotements ou d'étau. Chaque nerf innerve une zone cutanée, appelée dermatome derme. La cruralgie peut toucher différents territoires selon la racine touchée, la douleur est ressentie dans la partie antérieure de la cuisse, la partie externe de la fesse, le genou, le tibia, parfois jusqu'au bord du pied. En résumé L2 du dos vers le pli de l’aisne ;L3 du dos vers la face avant de la cuisse et le genou ;L4 du dos vers la face antéro-externe de la cuisse, le genou et la face interne du tibia. Enfin, dans son atteinte la plus sévère, la cruralgie peut entraîner un déficit moteur. On parle de cruralgie paralysante certaines parties du corps sont paralysées de façon partielle ou complète genou, pointe ou talon du pied.... Quelles sont les causes ? En matière de douleur radiculaire des racines, les pathologies ou traumatismes qui peuvent comprimer une des racines du nerf crural sont nombreux. A l'intérieur de la colonne vertébrale sténose du canal lombaire, kyste, fracture de vertèbre. "Mais les deux causes principales de cruralgie sont l'hernie discale et l'arthrose", précise le Pr Guigui. Bon à savoir une hernie discale, due à la compression d'un nerf par un disque intervertébral, n'entraîne pas forcément une cruralgie. A proximité de la colonne, un hématome au niveau du muscle psoas, qui rattache la cuisse au tronc, peut aussi comprimer le nerf fémoral. L'origine peut aussi être un abcès au niveau du bassin ou, plus rarement, une tumeur cancéreuse maligne ou bénigne. Le diagnostic Pour soulager le patient, notamment quand les fonctions sensito-motrices du nerf fémoral sont touchées, il faut consulter un médecin. Et cela, même si dans la majorité des cas, la cruralgie n'est pas grave. Le diagnostic d'une cruralgie repose sur l'interrogatoire du patient et l'examen clinique. Un test en particulier, le signe de Lasègue inversé ou signe de Léri, permet de poser le diagnostic. Il consiste à installer la personne à plat ventre et à forcer l'extension en arrière de la jambe si ce mouvement est douloureux, il s'agit d'une cruralgie. En plus de cette position, des examens complémentaires peuvent être réalisés radiographie, scanner ou IRM du rachis lombaire. Cela dépend beaucoup du patient et de la présentation de la pathologie évolution lente ou rapide, intensité des douleurs, paralysie associée, facteurs déclenchant …. Une IRM ou un scanner lombaire permettront de préciser, le cas échéant, l'origine de la douleur. À voir aussi Ces examens sont également indiqués quand les traitements restent sans effet et/ou que les douleurs intenses surviennent au repos ou la nuit, altérant la santé du patient origine infectieuse ou cancéreuse. PUBLICITÉ Consulter en ligne un généraliste Besoin d’un avis médical rapidement ? Prenez rendez-vous simplement avec un généraliste Consulter Consulter en ligne un généraliste Traitement de la cruralgie Tout dépendra bien sûr de l'origine de la cruralgie. Dans 90 % des cas, une hernie discale sera "digérée" par l'organisme dans les trois moius suivant son apparition, tandis qu'une fracture vertébrale nécessitera une intervention chirurgicale, plus ou moins invasive. Mis le plus souvent, la prise en charge de la cruralgie repose, en première intention, sur la prescription d'un traitement médicamenteux. S'il n'y a pas de signe de gravité paralysie, ce qui est le cas 8 à 9 fois sur 10, la cruralgie se traite avec des antalgiques et des anti-inflammatoires, stéroïdes ou non stéroïdiens. "Des morphiniques peuvent être prescrits si la douleur n'est pas soulagée, mais ils ne sont pas toujours efficaces sur ce genre de douleur", ajoute le Pr Pierre Guigui. En cas de persistance de la douleur, des infiltrations lombaires de corticoïdes peuvent être effectuées par un rhumatologue ou un radiologue. Le repos selon l'intensité de la douleur complète le traitement. La kinésithérapie peut également être indiquée. D'autant qu'une fois la douleur passée, il faut se remettre en mouvement, pour éviter le risque de récidive hernie discale, ce qui nécessite des exercices de consolidation des muscles de la sangle abdominale. Et même contre l'arthrose et les ostéophytes becs de perroquet, qui ne guérissent pas, il faut bouger, pour favoriser la souplesse des articulations. Le kinésithérapeute peut, selon les profils âge, poids, etc., proposer des mouvements adaptés à reproduire chez soi. La chirurgie est envisagée seulement en cas de douleur persistante, c'est à dire en dernier recours. Elle est envisagée seulement au bout de 2 ou 3 mois de douleur non soulagée - sauf en cas de troubles moteurs ou de paralysie associés à la cruralgie. "Le geste chirurgical consiste à libérer la compression du nerf", explique le Pr Guigui. On réalise par exemple l'ablation d'une hernie discale. Cette intervention peut être réalisée en chirurgie mini-invasive, ce qui permet de réduire les douleurs post-opératoires et la durée de l'hospitalisation. Un ostéopathe se chargera ensuite de faire un peu massage et de rééducation, si nécessaire. Là encore pour donner au patient les outils qui lui permettront de travailler son renforcement musculaire, par lui-même, si possible durablement. Diapo Top 22 des sports bons pour le dos Diapo Top 22 des sports bons pour le dos
Cest enfin le neurologue qui m’a dit que par déduction (car mes réactions nerveuses semblaient correctes) il pensait au syndrome du piriforme. Il m’a donc prescrit des sessions de Kiné car en tant normal au bout de 4 mois avec de la Kiné et en faisant ce qu’il faut au quotidien, il paraît que ça passe.
L’épicondylite latérale, une condition également connue communément sous le nom de coude de tennis, est lorsque le coude externe devient sensible et souvent douloureux en raison de l’utilisation excessive de l’avant-bras, généralement à la suite de sports qui impliquent des raquettes comme le tennis. Cette affection se manifeste généralement par une accumulation progressive de la douleur au fil du temps et peut provoquer une douleur intense au niveau du bras, ce qui peut limiter l’utilisation du bras pour le sport ou l’activité physique pendant un certain temps. Il est recommandé de consulter des médecins spécialisés dans la douleur au bras pour obtenir le meilleur rétablissement possible de cette affection. Le temps de guérison du tennis elbow dépend largement de la façon dont vous traitez l’affection, et si elle n’est pas traitée, elle peut devenir une affection presque permanente à long terme. Si elle est traitée, l’affection devrait guérir en l’espace d’un à deux ans. Cependant, cela dépend également de la gravité de l’épicondylite latérale et le temps de guérison peut être plus court ou plus long que ce délai. Comment diagnostiquer le tennis elbow? Si vous ressentez une douleur dans la zone externe du coude, après des mouvements exténuants répétitifs de l’avant-bras au fil du temps, il est suggéré de consulter des médecins spécialisés dans la douleur du bras pour un diagnostic et des traitements potentiels. En cas de suspicion, il est recommandé de cesser immédiatement toute utilisation du bras affecté et de le détendre jusqu’à ce qu’un diagnostic et un plan de traitement aient été établis. La forme la plus courante pour le diagnostic est via un examen physique ou par imagerie médicale si nécessaire. Comment traiter le tennis elbow? Il existe un certain nombre de traitements disponibles pour le tennis elbow, et le temps de guérison peut dépendre de la façon dont vous choisissez de traiter la condition. En l’absence de traitement, la douleur et l’inflammation peuvent guérir d’elles-mêmes. Cependant, cela entraîne souvent des problèmes à long terme et une épicondylite latérale récurrente si l’on poursuit l’activité physique. La forme de traitement la plus basique est de détendre le muscle et de libérer toute accumulation de stress, cependant, pour une récupération plus rapide et plus saine, un traitement supplémentaire est recommandé. Une réponse commune est de prescrire un médicament anti-inflammatoire pour traiter le tennis elbow, bien que cela ne fera que masquer la douleur et réduire le gonflement sans réellement traiter la condition. Il est fortement recommandé d’aborder ce problème avec la thérapie physique, qui peut travailler à la fois pour réparer l’épicondylite latérale et renforcer le bras et la zone affectée, ce qui peut fortement réduire la probabilité d’être victime de cette condition à l’avenir. Un médecin spécialiste de la douleur au bras peut aider avec la physiothérapie qui utilise un mélange de mouvement, de renforcement et d’alignement des muscles, des tendons et des os qui se connectent à la zone. Ce type de traitement peut être fourni par un chiropracteur et est l’un des meilleurs traitements actuels et des mesures préventives à l’épicondylite latérale. Une attelle de bras ou un cerclage de l’avant-bras peut être fourni dans certains cas pour aider à la douleur quotidienne et réduire le stress de la zone pendant que vous récupérez, et suivre des recommandations comme celle-ci peut probablement effet et réduire considérablement le temps de guérison de votre tennis elbow. Pour aider à la récupération du tennis elbow, des techniques de massage à compléter à la maison sont également couramment prescrites par les médecins de la douleur du bras. Ces tâches faciles complètent toute physiothérapie qui a été entreprise et détendront le bras et les tendons tout en favorisant un mouvement et un renforcement supplémentaires pour aider à une récupération plus rapide. Navigation de l’articlekSq3sDS. 438 398 473 430 96 335 441 255 59