Sicomme moi, vous souhaitez approfondir certains sujets, avoir une connaissance plus vaste, une transparence dans tous les domaines de la vie, sur des sujets simples et trÚs variés, que l'on ne vous a jamais révélé, voici un site que je recommande pleinement, un site trÚs lumineux : www.prosveta.fr, v ous pouvez également vous procurer cet enseignement à la fnac :
Ă travers ce livre, lâobjectif est dâapporter une lueur dâespoir, de rĂ©confort et dâapaisement. Tu y trouveras de la bienveillance, de la douceur, de la tendresse, mais surtout beaucoup dâamour. Ce livre est dĂ©diĂ© aux personnes souffrantes psychologiquement, aux Ăąmes brisĂ©es et tourmentĂ©es. Lilya Pages 118
Aretrouver dans notre boutique Romans et LittĂ©rature + + 29,46 ⏠Apaise ton cĆur et fleuris ton Ăąme.: Deviens la meilleure version de toi-mĂȘme ! Lilya B.F 607 BrochĂ© 1 offre Ă partir de 9,97 ⏠Les Bienfaits de l'Ăpreuve Muslim Life 827 BrochĂ© #1 Meilleure
Animation de mĂ©ditations pour enfants et adultes Les mĂ©ditations pour enfants portent lâenfant Ă une plus grande confiance en lui. Elles font briller lâespoir dans ses yeux. Elles sont prĂ©sentĂ©es sous forme dâhistoires racontĂ©es dans lesquelles il est lâacteur principal. Ces mĂ©ditations suscitent lâimaginaire de lâenfant lâapaisant et lâaidant Ă prendre conscience de ses richesses intĂ©rieures. Lâenfant apprend Ă sâapporter bien-ĂȘtre et rĂ©confort et un sentiment de sĂ©curitĂ© sâinstalle tout naturellement en lui. Les parents sont les bienvenus dans les mĂ©ditations pour enfants et ils apprĂ©cient y ĂȘtre. Leur enfant intĂ©rieur en bĂ©nĂ©ficie. De plus, le fait de partager ce type de mĂ©ditation avec son enfant permet de recrĂ©er ce type dâimage par la suite lors de lâaccompagnement au coucher ou lors de moments plus difficiles vĂ©cus durant la journĂ©e. Les mĂ©ditations pour adultes permettent de sâoffrir une pause ressourçante, un moment douceur qui Ă©lĂšve notre Ăąme vers le meilleur pour nous. Pour ĂȘtre portĂ© Ă avoir un plus grand amour de soi-mĂȘme et retrouver notre paix intĂ©rieure. Chaque mĂ©ditation est diffĂ©rente et apporte quelque chose de spĂ©cifique. Les mĂ©ditations pour adultes sont aussi prĂ©sentĂ©es sous forme dâhistoire dont vous ĂȘtes lâacteur principal. Elles portent Ă un plus grand Ă©veil et Ă une meilleure conscience qui nous permettent Ă trouver les rĂ©ponses que nous cherchons. Ces mĂ©ditations mettent une lumiĂšre sur notre chemin nous guidant vers notre meilleur Ă©panouissement. Harmonisation Ă©nergĂ©tique Tianshi et Toucher ThĂ©rapeutique en rencontre individuelle pour adultes Le Tianshi et le Toucher ThĂ©rapeutique sont deux techniques que jâoffre qui procurent une dĂ©tente absolue et qui apaisent lâĂąme. Le Tianshi est une combinaison du Reiki, Tzifa, PolaritĂ© entre autres sous la guidance des anges et des guides. Cette approche douce vous donnera lâimpression de recevoir un massage de lâĂąme et vous alignera avec votre coeur. Elle vous offre un sentiment de bien-ĂȘtre et de lĂ©gĂšretĂ© qui se poursuit aprĂšs la scĂ©ance. Jâajoute Ă ce rĂ©confort une mĂ©ditation personnalisĂ©e en dĂ©but de scĂ©ance qui vous aidera Ă vous centrer. Cette harmonisation Ă©nergĂ©tique ressourçante vous dirigera tout droit vers votre Ă©panouissement en mettant une lumiĂšre sur votre chemin. Par les visualisations et les images que vous recevrez, un sens sera donnĂ© Ă ce que vous vivez pour permettre graduellement quâun lĂącher-prise sâinstalle et que des rĂ©ponses montent Ă la conscience. Le message Ă©crit que vous recevez vous offre lâapaisement et le rĂ©confort du coeur tout ent douceur. Lâutilisation de pierres, dâhuiles dynamisĂ©es, bol tibĂ©tain et carillon ajoutent aussi aux bienfaits de lâharmonisation. Ă quoi ressemble une rencontre individuelle avec un enfant Un conte personnalisĂ© que jâai Ă©crit spĂ©cifiquement pour votre enfant est utilisĂ© durant la rencontre. Ce conte traite de la dynamique de lâenfant ou de ce qui est important Ă travailler, pour lui, pour son meilleur bien-ĂȘtre. Le parent peut ĂȘtre prĂ©sent durant la sĂ©ance. Lâharmonisation Ă©nergĂ©tique se fait par le biais de la visualisation. Je guide lâenfant dans lâimaginaire pour lâamener Ă se dĂ©poser et Ă ĂȘtre prĂȘt Ă recevoir le meilleur pour lui. Cette visualisation le porte Ă aller chercher exactement ce dont il a besoin en lui, Ă aller puiser dans ses forces. Puis, lâenfant est invitĂ© Ă explorer un coffre aux trĂ©sors gĂ©ant qui est le symbole de ses richesses intĂ©rieures et de ce quâil porte dans son cĆur. Votre enfant repart avec des moyens concrets Ă utiliser Ă la maison ou Ă lâĂ©cole et son conte thĂ©rapeutique que vous pourrez lui relire. Cette expĂ©rience complĂšte augmentera sa confiance en lui-mĂȘme, lui donnera lâespoir en ses capacitĂ©s et possibilitĂ©s. Il se verra capable de trouver de nouvelles ressources en vivant cette sĂ©ance qui sera pour lui, un plaisir durant lequel, paix et bonheur au coeur sont Ă lâhonneur. Les contes sont Ă©crits de façon intuitive. Je me centre sur les besoins de lâenfant pour les crĂ©er. Ils permettent de rĂ©soudre une situation qui serait difficile Ă surmonter autrement parce que lâenfant se sent profondĂ©ment compris et entendu par ce conte. Il lui est expliquĂ© pourquoi il a envie de se comporter ainsi, ce qui le motive intĂ©rieurement et comment aller chercher rĂ©ponse Ă son besoin autrement. Il se sent donc apaisĂ© et rassurĂ© par son histoire personnalisĂ©e. Câest Ă ce moment que des choses merveilleuses se produisent. CD de mĂ©ditation et relaxation pour enfants et pour adultes Ăcoutez un extrait en cliquant sur lâimage
celivre est le tĂ©moignage dâun ancien cĆur profondĂ©ment malade et souffrant qui a su parvenir Ă lâapaisement et lâĂ©panouissement, il vous offre de lâespoir, de la bienveillance, de la douceur et beaucoup dâamour. Ă travers lâencre de ma plume, j'espĂšre que tu parviendras Ă ton tour Ă apprendre Ă te connaĂźtre, Ă te comprendre, Ă te soutenir, Ă
ï»żCe livre est le tĂ©moignage dâun ancien cĆur profondĂ©ment malade et souffrant qui a su parvenir Ă lâapaisement et lâĂ©panouissement, il vous offre de lâespoir, de la bienveillance, de la douceur et beaucoup dâamour. Ă travers lâencre de ma plume, j'espĂšre que tu parviendras Ă ton tour Ă apprendre Ă te connaĂźtre, Ă te comprendre, Ă te soutenir, Ă t'accepter et surtout, Ă tâaimer, car au final câest ce qui compte le plus. Terrasse ta peur et viens te dĂ©couvrir. Quand on cultive le bonheur, on fait fleurir l'Ăąme de celui qui nous Ă©coute et aussi la nĂŽtre. » Nathy-labell
Apaiseton coeur et fleuris ton ame âŹ9,90 Taxes incluses. Ajouter au panier Apaise ton cĆur et fleuris ton Ăąme : Deviens la meilleure version de toi-mĂȘme « Ă travers ce livre, l'objectif est dâapporter une lueur d'espoir, de rĂ©confort et d'apaisement. Tu y trouveras de la bienveillance, de la douceur, de la tendresse, mais surtout beaucoup dâamour.
Agrandir l'image Ătat Nouveau produitĂ travers ce livre, l'objectif est dâapporter une lueur d'espoir, de rĂ©confort et d'apaisement. Plus de dĂ©tails 8 Produits Envoyer Ă un ami Imprimer Fiche techniqueNombre de pages 112Format 13 x 20cmLangues FrançaisType de couverture SoupleISBN 979-8594895133AnnĂ©e2021 En savoir plusĂ travers ce livre, l'objectif est dâapporter une lueur d'espoir, de rĂ©confort et d'apaisement. Tu y trouveras de la bienveillance, de la douceur, de la tendresse, mais surtout beaucoup dâ livre est dĂ©diĂ© aux personnes souffrantes psychologiquement, aux Ăąmes brisĂ©es et mon tĂ©moignage et celui de plusieurs femmes, chacune Ă©tant sur un cheminement diffĂ©rent afin que les personnes qui le liront soient plus aptes Ă sâidentifier. Tu comprendras qu'aucune personne nâest seule, et qu'il viendra un jour oĂč toute la peine Ă©prouvĂ©e se dissipera. Avis clients Accessoires 30 autres produits dans la mĂȘme catĂ©gorie Ma priĂšre... 8,50 ⏠Invocations... 3,50 ⏠Les rĂšgles... 10,00 ⏠LA... 20,00 ⏠LES... 15,00 ⏠JOURNAL... 12,00 ⏠Carnet de... 7,00 ⏠ThĂ©matiques... 4,90 ⏠LE PROPHĂTE... 28,40 ⏠Les causes... 4,50 ⏠Questions... 10,00 ⏠La... 11,50 ⏠IL ĂTAIT... 18,50 ⏠SahĂźh... 18,00 ⏠PROPHĂTE DE... 18,00 ⏠ĂpĂźtre sur... 2,00 ⏠Islam ... 4,00 ⏠LE LIVRE â... 29,00 ⏠Cours... 18,00 ⏠Chut,... 19,00 ⏠Ton dernier... 17,00 ⏠Perles Du... 14,00 ⏠A la... 10,00 ⏠Le Fiqh des... 14,99 ⏠Mon journal... 17,90 ⏠à quoi... 19,90 ⏠PaĂŻerali -... 18,00 ⏠Floraison... 14,99 ⏠LE GRAND... 10,00 ⏠OĂ EST... 5,00 âŹ
Lebateau filait Ă bonne allure, l'Ă©trave fendait la mer apaisĂ©e presque morte. Sur le pont du mastodonte, les reflets de la lune scintillaient Ă la surface du flot bleu outremer, les falaises de craie blanche Ă©taient invisibles, mais une multitude de points multicolores brillaient au fond de l'havre. Le zĂ©phir tournait, m'engourdissait, je ne pensais Ă rien. Le coeur battait le rĂȘve
23/07/1993 - 23/09/1993 Je vous avais pourtant prĂ©venus que ce serait en pressant le kyste cancĂ©reux de ma haine que jâar-riverais Ă faire parvenir jusquâĂ vos oreilles ingrates, lâeau claire et parsemĂ©e de reflets dâargent des mots les plus beaux que vous ayez eu lâoccasion, sinon la chance suprĂȘme, dĂ©licieuse et sĂ©raphique, dâentendre. Que ceux qui me trouvent ignoble et odieux creusent leur tombe et sây allongent, les yeux tournĂ©s vers le Ciel ; car câest depuis le firmament mĂ©lancolique des nuages que je leur ferai goĂ»ter au fer rouge et brĂ»lant de ma vengeance. Lâode musicale que vous allez dĂšs Ă prĂ©sent Ă©couter, nâest pas un requiem, ne vous y trompez pas ! bien que mon chant ait la majestĂ©, la puissance et le charme dâune oraison funĂ©raire. Car lĂ oĂč sâendort le chant-amour de la mort, las dâavoir trop criĂ© ses vers, pour finalement retomber sous la pierre froide bercer le dĂ©funt destinataire de sa musique, lĂ sâĂ©veille et croĂźt ma chanson jusquâĂ assourdir lâouĂŻe des archanges du Mal. Et mon chant vous hypnotisera. Car bien que vous le haĂŻssiez sans limites, vous poursuivrez votre Ă©coute jusquâĂ ce que vous parveniez Ă lâinterprĂ©ter vous-mĂȘmes. Pourquoi ? Parce que par ce chant, si grande et inassouvissable que soit votre haine, son immensitĂ© nâatteindra jamais le seuil, ni mĂȘme les esquisses, des musicales notes qui en furent lâorigine. Sachez que jamais vous nâarriverez Ă surpasser de votre propre dĂ©goĂ»t, lâaversion Ă©cĆurant que jâai Ă votre Ă©gard. Il est encore temps pour vous dâobstruer le portail de votre ouĂŻe. Tournez cette page et il sera dĂ©jĂ trop tard. Vous serez pris dans le tourbillon infernal rĂ©flĂ©chissez bien au ses de ce qualificatif de mon chant haineux et vert du fardeau Ă©normĂ©ment alourdissant du rejet total et sans rĂ©mission de votre race entiĂšre. Car vous qui me lisez et goĂ»tez au parfum de mes mots sulfureux, sachez, vous qui vous croyez seul et protĂ©gĂ© derriĂšre votre barricade de papier, que vous ne reprĂ©sentez quâune infime partie de ma rĂ©volte de dĂ©goĂ»t. Sachez quâen poursuivant votre lecture, vous ne faites quâamplifier lâĂ©cho intolĂ©rable du dessein que je viens de vous exposer. * Regardez, osez ne pas dĂ©tourner votre regard falsifiĂ© de cette plaie. La reconnaisez-vous ? Non bien sĂ»r. Pourtant elle est vĂŽtre. Vous en ĂȘtes Ă la fois le criminel auteur et la pitoyable victime. Levez vos yeux assassins et soyez heureux que ma fureur vengeresse vous permette encore de conserver ce prĂ©cieux sens quâest la vue. Pourtant rien ne mâoblige Ă ne pas enfoncer dans vos orbites affamĂ©s le dard du scorpion que ma plaie saignante a enfantĂ©. Rien, si ce nâest lâinsatisfaction de ne crever que deux de vos yeux alors que votre peau lĂ©preuse en compte des millions. Mais voilĂ dĂ©jĂ que ma haine pleure de venimeuses mygales supportant sur leurs Ă©paules arach-nides les puissants bazookas qui devront mettre fin tĂŽt ou tard Ă votre si peu prĂ©cieuse vie. Il me faut retenir ces larmes fatales si je veux rester fidĂšle, comme une guĂȘpe peut lâĂȘtre envers les Ă©tamines nutritive de la rose, Ă ma volontĂ© de prolonger, jusquâaux confins de lâinsupportable, votre agonie, dont votre mort, soyez-en sĂ»rs, ne pourra ĂȘtre que salvatrice. Alors contemplez plutĂŽt une fois encore cette plaie qui chaque matin sâentrouvre un peu plus, laissant le soleil la brĂ»ler davantage. Contrairement Ă lâordre naturel, que vous croyiez Tout Puissant, ou que vous vous plaisiez Ă y croire, lorsque vient le crĂ©puscule, cher aux loups assoiffĂ©s par une journĂ©e entiĂšre de jeĂ»ne, cette plaie ne se referme pas. Non, elle laisse Ă son tour la lune la pĂ©nĂ©trer, sâoffrant ainsi aux deux astres qui ont assurĂ©ment interdit sa guĂ©rison. Vous savez parfaitement que la Plaie ne sâouvre avec bĂ©atitude, non pas pour sourire elle ignore jusquâau sens originel de ce verbe, mais pour hurler sa douleur. Quâainsi, mĂȘme si vous ignorez sa prĂ©sence en tournant votre dĂ©daigneux regard, vous ne puissiez Ă©chapper Ă la clameur dĂ©chirante de son existence. Vous avez creusĂ© la Plaie en y enfonçant vos ongles aiguisĂ©s ; la Plaie vous rĂ©pond en perçant le silence de votre culpabilitĂ© dâun cri plus tranchant que la lame affĂ»tĂ©e de la tempĂȘte. Souffrez de sa souffrance et courbez de honte votre coupable visage. * Mais je mâaperçois que je nâai dĂ©jĂ que trop chantĂ© la faille qui dĂ©chire la chair de mon corps dĂ©sertique. Vous risqueriez de croire que je ne suis pas le mot est juste infaillible ! DĂ©trompez-vous, prĂ©somptueux agneaux incrĂ©dules je le suis. Et au contraire, rien ne peut plus dĂ©sormais fendre les muscles de mon cĆur inassiĂ©geable. Car jâai su, tout au long de ces annĂ©es de dociles et silencieuses souffrances, greffer au plus profond de moi-mĂȘme une carapace faite de lâacier le plus rĂ©sistant quâil soit. Et câest bien vous, et personne dâautre, pitoyables guerriers titubant sur le chemin du combat, oui câest vous qui ĂȘtes lâorigine et la cause de ce bouclier dont jâai prĂ©maturĂ©ment accouchĂ©. BombardĂ© comme je le fus par vos lances, visant toujours plus prĂ©cisĂ©ment lâendroit oĂč je tentais de conserver un semblant de survie face Ă vos attaques, il est certain que je ne vous ai jamais adressĂ© nul reproche, ni mĂȘme lâombre du fantĂŽme dâune lĂąche plainte. Si votre intelligence avait pu Ă©galer lâintensitĂ© de votre cruautĂ©, il aurait Ă©tĂ© facile de vous douter que mon silence patient cachait un danger plus fĂ©roce encore que si le CrĂ©ateur lui-mĂȘme avait dĂ©cidĂ© de vous chĂątier en dĂ©clenchant les sept prĂ©dictions de lâapocalypse. Car, vous le comprenez maintenant, mais il est dĂ©jĂ trop tard, lâheure de ma vengeance dĂ©vastatrice est venue. Il ne vous servira Ă rien de fuir, car mĂȘme si vous rĂ©ussissiez Ă atteindre, ce qui est Ă dix mille pieds au-dessus de vos pauvres capacitĂ©s, la rapiditĂ© sans Ă©gale de la vipĂšre menacĂ©e, le glaive de ma vengeance parviendrait malgrĂ© tout Ă vous toucher. Et sâil est une infĂ©rioritĂ© que jâadmets concĂ©der au Tout Puissant, ce ne peut ĂȘtre que mon impos-sibilitĂ© Ă vous prendre en pitiĂ©. Je connais votre infĂ©rioritĂ©, plus indiscutable encore, face Ă la force de mon couperet rectificateur. Que cela ne vous empĂȘche pas de poursuivre mon chant accusateur qui continuera Ă vous assaillir, laissant sur votre peau tuberculeuse, la marque indĂ©lĂ©bile de mon cĂ©leste courroux. * Quelle Ă©tait belle cette adolescente Ă la peau dĂ©coupĂ©e dans les tissus les plus raffinĂ©s et aux yeux encore Ă©tonnĂ©s dâavoir vu tant de beautĂ© dans le miroir. On aurait dit un petit animal sauvage effarouchĂ© et certain de ne pas ĂȘtre Ă sa place dans ce zoo qui ne lui offrait comme horizon que lâĂąpre robustesse des barreaux de sa cage. Elle devait sâĂ©vader de sa prison. Il ne pouvait pas en ĂȘtre autrement. Quand bien mĂȘme le Ciel nâĂ©tait pas encore assez grand pour accueillir sa beautĂ© et lâUnivers trop Ă©troit pour contenir les vapeurs Ă©manant de la puretĂ© de son visage et de son cĆur. Et moi jâai Ă©tĂ© assez stupide pour lui ouvrir les portes de sa geĂŽle, en dĂ©robant au pĂ©ril de ma vie les clĂ©s tant dĂ©sirĂ©es qui devaient lui apprendre que lâalphabet se rĂ©sumait aux sept lettres du mot libertĂ©. Je ne me rendais pas compte de ma stupiditĂ©. Comment lâaurais-je fait ? Puisque je jouissais alors du plus parfait bonheur la fille la plus parfaite de cette Terre, planĂšte la plus parfaite du SystĂšme Solaire, daignait croiser ses doigts si doux avec mon humble main. Peut-ĂȘtre croyez-vous que je devrais vous remercier pour ce cadeau de votre Providence sacrĂ©e ? Ne prononcez plus jamais devant ma colĂšre ce verbe qui mâest maintenant Ă©tranger. Je ne peux plus remercier personne. Car aprĂšs mâĂȘtre docilement habituĂ© Ă votre laideur quotidienne, jusquâau point dâignorer que quelque chose dâautre, de diffĂ©rent, de meilleur mais je ne savais pas alors ce que "meilleur" signi-fiait pouvait exister ; aprĂšs ceci vous avez brandi devant mes yeux, aussi Ă©merveillĂ©s que ceux dâun nouveau nĂ©, cette crĂ©ature merveilleuse parmi les merveilles, angĂ©lique parmi les anges. Quel Ă©tait votre but ? Et surtout en quoi toute cette illusion pouvait vous servir si câĂ©tait pour la faire Ă©vanouir ensuite ? On ne tend pas un sucre Ă un chien affamĂ© pour lâavaler soi-mĂȘme lorsquâil sâapprĂȘte Ă prendre ce cadeau. Ou alors on ne sâĂ©tonne pas que lâanimal devienne enragĂ© et cherche Ă vous saigner de sa morsure fatale. * Je sais que vous persistez Ă vous emmitoufler dans votre manteau de suspicion pour vous protĂ©ger de lâattaque des intempĂ©ries, des flocons de neige, des rayons de soleil, des gouttes de pluie, des murmures du vent, de la fourche des Ă©clairs, des ululements des lunes et du mĂ©contentement de votre Dieu mĂ©galomane. Je sais que la mĂ©fiance est votre nation, que le doute est votre drapeau et que jamais vous ne chanterez lâhymne apaisant de la confiance. Je sais que tant que vos yeux, lorsque vous ĂȘtes sobre cela va sans dire, nâauront pas constatĂ© la dualitĂ© lunaire, vous resterez persuadĂ©s de contempler chaque soir la mĂȘme lune, identique, fidĂšle et immuable. Je sais quâen ce moment mĂȘme, et malgrĂ© les menaces et les mises en garde que je nâarrĂȘte pas de semer dans votre champ oculaire et auditif, je sais que vous riez de ces graines que jâai pourtant pris la peine de planter, et ceci uniquement pour que puisse fleurir votre comprĂ©hensible infantile. Mais il vous en faudrait plus vous voudriez que je vienne chaque heure arroser mes semences. Vous souhaiteriez me rabaisser Ă lâĂ©tat de jardinier pour que constamment jâentretienne vos cultures qui indubitablement, Ă la lumiĂšre de votre sombre suspicion abjecte, ne donneront jamais aucun fruit. Ăcoutez donc maintenant ! Si jardinier je suis, ce ne peut ĂȘtre quâau mĂȘme titre que Celui qui a fait fleurir lâĂden, le CrĂ©ateur de ce jardin paradisiaque quâil vous presse dâatteindre au seuil de votre mort. Câest Lui quâil faudrait invoquer, pour que le printemps souffle de nouveau sur vos vergers. Et quand bien mĂȘme Il viendrait vous porter secours mais rĂ©flĂ©chissez bien lâa-t-il dĂ©jĂ fait une seule fois ?, je me tiendrais lĂ , au milieu de Son chemin, Le dĂ©fiant de continuer Sa route. Et croyez bien que jamais je nâai perdu mon combat contre cet Hypocrite PaĂŻen BlasphĂ©mateur. Aussi prenez garde Ă ma prochaine strophe. La preuve que je vous y donne pour justifier la toute puissance que vous me contestez, cette preuve aura le volume sonore dâun train qui foncerait avec cahots sur des rails oĂč vos oreilles seraient enchaĂźnĂ©es. * Le bonheur, sous quelque forme quâil, a Ă©tĂ© depuis longtemps banni des portes de mon cĆur, dĂ©jĂ bien trop lourd de haine et de dĂ©sir vengeur de puissance pour accepter le moindre sourire ou la moindre joie, ou encore la seule idĂ©e que ma langue natale, ma langue fourchue crachant le feu, ait encore de tels mots Ă son vocabulaire Aussi, mon Ă©tonnement sâest immĂ©diatement dĂ©clenchĂ© lorsque je vis ce jeune homme, Ă la che-velure Ă©clatante, au visage fin et sĂ»r de lui et surtout avec cet insupportable Ă©tirement des lĂšvres qui montrait en toute impudeur la blancheur virginale de ses dents avec ce sourire Ă©tincelant prouvant Ă qui voulait le regarder que sans hĂ©sitation, sans mĂȘme lâombre obscure du spectre invisible du doute, quâon ne pouvait dans cet instant le qualifier dâautre attribut que celui dâĂȘtre immensĂ©ment heureux. Il eĂ»t Ă©tĂ© beau dans dâautres occasions, mais ici sa beautĂ© Ă©tait Ă©clipsĂ©e par son bonheur, comme le sinistre aspect glacial des macchabĂ©es masque leur potentielle laideur. Ă mes interrogations non dĂ©nuĂ©es de sarcasme, il rĂ©pondit sans mĂȘme oser se soulager en laissant son manteau de bonheur au vestiaire "Je ne suis quâĂ lâaube de ma vie et dĂ©jĂ lâĂtre SuprĂȘme ne prĂ©sente Ă mes yeux que le spectacle splendide dâun soleil levant. Les oiseaux sâĂ©veillent au mĂ©lodieux son de mes pas pour entamer avec fiertĂ© les plus merveilleuses de leurs chansons de joie. Les fleurs vont mĂȘme jusquâĂ sâouvrir Ă mon passage et se referment dĂšs que je les quitte pour quâaucun autre que moi ne les voie nues dans leur beautĂ©. Je nâai pas encore lâĂąge qui me donnent cette allure tourmentĂ©e que visiblement tu ne connais que trop. Et pourtant, je suis Ă la fois aimĂ© et redoutĂ© de tous, du fragile enfant qui vient dâĂ©merger de sa piscine vaginale au courageux guerrier qui a terrassĂ© tant de dragons. Car je te le dis sans craintes je suis PoĂšte. Et mes mots anesthĂ©sient de leur puissante et belle musique toutes les armes qui pourraient se lever contre moi. Jâentonne des vers de triomphe devant Dieu et calme dâune douce berceuse lâEsprit Malin. Car je suis PoĂšte. . ." * . . .Il ne mâa pas paru nĂ©cessaire de vous rapporter plus encore les paroles de cet adolescent prĂ©-tentieux, il ne faisait de toute façon quâenrober de paroles de satin sa derniĂšre affirmation il Ă©tait PoĂšte et le reste nâĂ©tait que poussiĂšre dâĂ©toile ! Pourtant sa prĂ©tendue puissance ne mâeffrayait point. Au contraire jâaurais ri du triste sort que jâallais infliger Ă cet outrageux paon si je ne mâĂ©tais pas tranchĂ© depuis des siĂšcles dĂ©jĂ mes sanguines lĂšvres dâune lame de rasoir afin de ne plus jamais tenter mĂȘme dâesquisser un sourire. Et ma rĂ©ponse fatale transformera son pouvoir de gĂ©ant en impuissance dâeunuque "Ă toi qui sembles avoir fait lâamour avec la sĂ©raphique lyre dâĂrato ! Ă toi en qui semblent couler tous les majestueux alexandrins qui serpentent entre les rĂ©cifs des six ocĂ©ans depuis lâaurore bĂ©nie oĂč le CrĂ©ateur signa de Sa plume dâor notre planĂšte oĂč tu sembles rĂ©gner en prince ! Ă pauvre et stupide oiselet, je tremble en effet devant les arpĂšges que tu viens de me rĂ©citer ! Je frissonne Ă la seule pensĂ©e de ton avenir qui sâest dâores et dĂ©jĂ retournĂ© pour se glisser derriĂšre ton dos ! Quel misĂ©rable et infortunĂ© embryon es-tu, toi qui nâas pas eu le bonheur inestimable, ni la chance infinie de me rencontrer plus t, avant que les larves de tes propres paroles puissent sâĂ©couler comme elles viennent de le faire ! Quelle erreur as-tu faite de ne pas avoir su dompter les seize vents qui auraient pu pousser ton destin jusquâĂ mon jugement avant que celui-ci ne fĂ»t le dernier ! Car tu nâes pont poĂšte, non ! Depuis que tu as eu lâaffront de tâaffirmer ainsi, la laideur de cette assertion tâa Ă jamais privĂ© de sa concrĂ©tisation. Quoi de moins poĂ©tique que celui qui se vante de lâĂȘtre ? Et toi, tu nâas jamais fait quâessayer de tenter dâesquisser les Ă©bauches du seul vers sorti de ta bouche putride, le seul qui aurait pu oser prĂ©tendre sâavancer Ă tĂątons vers lâombre du reflet dâune modeste poĂ©sie." Ă ces mots encore rĂ©sonnant de vĂ©ritĂ©, celui qui sâimaginait abriter en son corps lâinfinie combi-naison de lettres quâil sera jamais possible de chanter, Ă ces mots dont il avait toujours ignorĂ© le sens, le jeune homme se donna la mort puisque câĂ©tait lĂ le seul cadeau quâil puisse accepter recevoir de sa propre personne qui nâĂ©tait dĂ©jĂ plus quâune moisissure de charogne. * Peut-ĂȘtre ne tremblez-vous pas encore aprĂšs avoir Ă©tĂ© contraints dâĂ©couter lâintroduction de mon chant. ĂȘtre mĂȘme que vous doutez dâavoir lâouĂŻe rassasiĂ©e de si peu de voluptĂ© musicales. Peut-ĂȘtre encore que vous nâavez mĂȘme pas entendu la plainte du blond puceau de ma derniĂšre strophe qui vient juste de sâĂ©masculer avant de faire jaillir dâun seul coup son sang, mais dâun coup si sec et tranchant que son aorte ainsi sectionnĂ©e faisait jaillir ses globules vermeils de telle sorte quâen ouvrant sa bouche pour clamer sa douleur, il but tout le sang quâil versait. Et ce sang, tant de fois Ă©jectĂ© puis rĂ©gurgitĂ© arrivait encore Ă prolonger durant des secondes aussi cruelles quâinterminables lâagonie de lâange dĂ©chu, perdu sans son aurĂ©ole. Pourtant je nâen suis quâĂ la GenĂšse de mon chant mortuaire. Tout reste encore Ă venir, ou plutĂŽt Ă disparaĂźtre. Mais vous ne pouvez plus maintenant Ă©chapper aux gammes assourdissantes qui vont dĂšs lors se dĂ©verser comme un torrent que mĂȘme les plus solides rochers nâarrivent Ă stopper dans un Ă©cumage infernal rĂ©flĂ©chissez bien au sens de ce mot. Maldoror Ă©tait un monstre de bontĂ© comparĂ© Ă lâombre hideuse qui obscurcit mes desseins apoca-lyptiques. Et la damnation de Faust nâest tout au pire quâune bĂ©nĂ©diction face Ă lâimpitoyable destin dans lequel mes strophes sataniques . . . ! vous poussent.. de plus en plus. . .comme un corsaire me-naçant de son sabre le condamnĂ© sur sa planche qui ne peut plus prĂ©tendre Ă rien sauf Ă devenir un agglomĂ©ra charnel de sacrifice pour de fĂ©roces requins. Certes je suis arrivĂ© Ă mesurer la solitude incommensurable des Ăąmes de la PoĂ©sie. Mais dĂ©sormais je ne suis plus seul dans mon combat contre votre espĂšce entiĂšre dĂ©jĂ mon ombre ne me trahit plus, elle est le tĂ©moin de tous mes actes sanctifiaires. Et lorsque la mĂ©moire me manque pour vous narrer ma chanson, câest elle, ma fidĂšle et richissime compagne noire, qui mâen rappelle les couplets. Mais je lâai dĂ©jĂ dit, vous nâavez assistĂ© jusquâĂ maintenant quâĂ la GenĂšse enscoliosĂ©e de mon impitoyable gĂ©nocide sans rĂ©mission. Nâen doutez point. Ăcoutez pour vous rassurer, cette plainte que le hĂ©ros de ma prĂ©cĂ©dente strophe nâa eu que trop le temps de clamer. ET son Ă©cho rĂ©sonne encore dans le labyrinthe miroitant de mon chant-amour. * Que voulez-vous que je fasse avec cette crĂ©ature que lâon dit si merveilleuse, si empreinte de sublime magnificence ; on affirme que le CrĂ©ateur lâa Lui-mĂȘme enfantĂ©e pour montrer Ă lâespĂšce humaine Sa divine beautĂ© ; que voulez-vous que je fasse de celui de qui lâon prĂ©tend la possession des suprĂȘmes pouvoirs, censĂ©s ne perdre aucun combat dans aucune guerre, mĂȘme celle qui vit la colombe mourir en son sein ; que voulez-vous que je fasse avec cet ĂȘtre inspirĂ© de lâimage des anges et que lâon nomme Amour ? Il doit ĂȘtre banni ! Exclu de vos conversations et de vos pensĂ©es ! De quelque sorte quâil soit, lâAmour ne peut plus exister dans un monde oĂč jâai dĂ©cidĂ© de chanter ma haine de lâentiĂšre race humaine et oĂč mes refrains rĂ©sonnent jusque dans le cĆur des volcans et lâĂąme des ocĂ©ans. Chassez de votre stupide conscience
Dansle cadre des activitĂ©s relayĂ©s par le site RESONANCES Espace poĂ©sie expression rĂ©flexion 1, la poĂšte et journaliste dâorigine grecque et dâexpression française, Ira Feloukatzi organise rĂ©guliĂšrement des soirĂ©es poĂ©tiques avec accompagnement musical dans divers espaces culturels parisiens. Le programme « PoĂ©sie en 4 saisons » du 4 novembre 2014 Ă LâEntrepĂŽt 2
23/07/1993 - 23/09/1993 Je vous avais pourtant prĂ©venus que ce serait en pressant le kyste cancĂ©reux de ma haine que jâar-riverais Ă faire parvenir jusquâĂ vos oreilles ingrates, lâeau claire et parsemĂ©e de reflets dâargent des mots les plus beaux que vous ayez eu lâoccasion, sinon la chance suprĂȘme, dĂ©licieuse et sĂ©raphique, dâentendre. Que ceux qui me trouvent ignoble et odieux creusent leur tombe et sây allongent, les yeux tournĂ©s vers le Ciel ; car câest depuis le firmament mĂ©lancolique des nuages que je leur ferai goĂ»ter au fer rouge et brĂ»lant de ma vengeance. Lâode musicale que vous allez dĂšs Ă prĂ©sent Ă©couter, nâest pas un requiem, ne vous y trompez pas ! bien que mon chant ait la majestĂ©, la puissance et le charme dâune oraison funĂ©raire. Car lĂ oĂč sâendort le chant-amour de la mort, las dâavoir trop criĂ© ses vers, pour finalement retomber sous la pierre froide bercer le dĂ©funt destinataire de sa musique, lĂ sâĂ©veille et croĂźt ma chanson jusquâĂ assourdir lâouĂŻe des archanges du Mal. Et mon chant vous hypnotisera. Car bien que vous le haĂŻssiez sans limites, vous poursuivrez votre Ă©coute jusquâĂ ce que vous parveniez Ă lâinterprĂ©ter vous-mĂȘmes. Pourquoi ? Parce que par ce chant, si grande et inassouvissable que soit votre haine, son immensitĂ© nâatteindra jamais le seuil, ni mĂȘme les esquisses, des musicales notes qui en furent lâorigine. Sachez que jamais vous nâarriverez Ă surpasser de votre propre dĂ©goĂ»t, lâaversion Ă©cĆurant que jâai Ă votre Ă©gard. Il est encore temps pour vous dâobstruer le portail de votre ouĂŻe. Tournez cette page et il sera dĂ©jĂ trop tard. Vous serez pris dans le tourbillon infernal rĂ©flĂ©chissez bien au ses de ce qualificatif de mon chant haineux et vert du fardeau Ă©normĂ©ment alourdissant du rejet total et sans rĂ©mission de votre race entiĂšre. Car vous qui me lisez et goĂ»tez au parfum de mes mots sulfureux, sachez, vous qui vous croyez seul et protĂ©gĂ© derriĂšre votre barricade de papier, que vous ne reprĂ©sentez quâune infime partie de ma rĂ©volte de dĂ©goĂ»t. Sachez quâen poursuivant votre lecture, vous ne faites quâamplifier lâĂ©cho intolĂ©rable du dessein que je viens de vous exposer. * Regardez, osez ne pas dĂ©tourner votre regard falsifiĂ© de cette plaie. La reconnaisez-vous ? Non bien sĂ»r. Pourtant elle est vĂŽtre. Vous en ĂȘtes Ă la fois le criminel auteur et la pitoyable victime. Levez vos yeux assassins et soyez heureux que ma fureur vengeresse vous permette encore de conserver ce prĂ©cieux sens quâest la vue. Pourtant rien ne mâoblige Ă ne pas enfoncer dans vos orbites affamĂ©s le dard du scorpion que ma plaie saignante a enfantĂ©. Rien, si ce nâest lâinsatisfaction de ne crever que deux de vos yeux alors que votre peau lĂ©preuse en compte des millions. Mais voilĂ dĂ©jĂ que ma haine pleure de venimeuses mygales supportant sur leurs Ă©paules arach-nides les puissants bazookas qui devront mettre fin tĂŽt ou tard Ă votre si peu prĂ©cieuse vie. Il me faut retenir ces larmes fatales si je veux rester fidĂšle, comme une guĂȘpe peut lâĂȘtre envers les Ă©tamines nutritive de la rose, Ă ma volontĂ© de prolonger, jusquâaux confins de lâinsupportable, votre agonie, dont votre mort, soyez-en sĂ»rs, ne pourra ĂȘtre que salvatrice. Alors contemplez plutĂŽt une fois encore cette plaie qui chaque matin sâentrouvre un peu plus, laissant le soleil la brĂ»ler davantage. Contrairement Ă lâordre naturel, que vous croyiez Tout Puissant, ou que vous vous plaisiez Ă y croire, lorsque vient le crĂ©puscule, cher aux loups assoiffĂ©s par une journĂ©e entiĂšre de jeĂ»ne, cette plaie ne se referme pas. Non, elle laisse Ă son tour la lune la pĂ©nĂ©trer, sâoffrant ainsi aux deux astres qui ont assurĂ©ment interdit sa guĂ©rison. Vous savez parfaitement que la Plaie ne sâouvre avec bĂ©atitude, non pas pour sourire elle ignore jusquâau sens originel de ce verbe, mais pour hurler sa douleur. Quâainsi, mĂȘme si vous ignorez sa prĂ©sence en tournant votre dĂ©daigneux regard, vous ne puissiez Ă©chapper Ă la clameur dĂ©chirante de son existence. Vous avez creusĂ© la Plaie en y enfonçant vos ongles aiguisĂ©s ; la Plaie vous rĂ©pond en perçant le silence de votre culpabilitĂ© dâun cri plus tranchant que la lame affĂ»tĂ©e de la tempĂȘte. Souffrez de sa souffrance et courbez de honte votre coupable visage. * Mais je mâaperçois que je nâai dĂ©jĂ que trop chantĂ© la faille qui dĂ©chire la chair de mon corps dĂ©sertique. Vous risqueriez de croire que je ne suis pas le mot est juste infaillible ! DĂ©trompez-vous, prĂ©somptueux agneaux incrĂ©dules je le suis. Et au contraire, rien ne peut plus dĂ©sormais fendre les muscles de mon cĆur inassiĂ©geable. Car jâai su, tout au long de ces annĂ©es de dociles et silencieuses souffrances, greffer au plus profond de moi-mĂȘme une carapace faite de lâacier le plus rĂ©sistant quâil soit. Et câest bien vous, et personne dâautre, pitoyables guerriers titubant sur le chemin du combat, oui câest vous qui ĂȘtes lâorigine et la cause de ce bouclier dont jâai prĂ©maturĂ©ment accouchĂ©. BombardĂ© comme je le fus par vos lances, visant toujours plus prĂ©cisĂ©ment lâendroit oĂč je tentais de conserver un semblant de survie face Ă vos attaques, il est certain que je ne vous ai jamais adressĂ© nul reproche, ni mĂȘme lâombre du fantĂŽme dâune lĂąche plainte. Si votre intelligence avait pu Ă©galer lâintensitĂ© de votre cruautĂ©, il aurait Ă©tĂ© facile de vous douter que mon silence patient cachait un danger plus fĂ©roce encore que si le CrĂ©ateur lui-mĂȘme avait dĂ©cidĂ© de vous chĂątier en dĂ©clenchant les sept prĂ©dictions de lâapocalypse. Car, vous le comprenez maintenant, mais il est dĂ©jĂ trop tard, lâheure de ma vengeance dĂ©vastatrice est venue. Il ne vous servira Ă rien de fuir, car mĂȘme si vous rĂ©ussissiez Ă atteindre, ce qui est Ă dix mille pieds au-dessus de vos pauvres capacitĂ©s, la rapiditĂ© sans Ă©gale de la vipĂšre menacĂ©e, le glaive de ma vengeance parviendrait malgrĂ© tout Ă vous toucher. Et sâil est une infĂ©rioritĂ© que jâadmets concĂ©der au Tout Puissant, ce ne peut ĂȘtre que mon impos-sibilitĂ© Ă vous prendre en pitiĂ©. Je connais votre infĂ©rioritĂ©, plus indiscutable encore, face Ă la force de mon couperet rectificateur. Que cela ne vous empĂȘche pas de poursuivre mon chant accusateur qui continuera Ă vous assaillir, laissant sur votre peau tuberculeuse, la marque indĂ©lĂ©bile de mon cĂ©leste courroux. * Quelle Ă©tait belle cette adolescente Ă la peau dĂ©coupĂ©e dans les tissus les plus raffinĂ©s et aux yeux encore Ă©tonnĂ©s dâavoir vu tant de beautĂ© dans le miroir. On aurait dit un petit animal sauvage effarouchĂ© et certain de ne pas ĂȘtre Ă sa place dans ce zoo qui ne lui offrait comme horizon que lâĂąpre robustesse des barreaux de sa cage. Elle devait sâĂ©vader de sa prison. Il ne pouvait pas en ĂȘtre autrement. Quand bien mĂȘme le Ciel nâĂ©tait pas encore assez grand pour accueillir sa beautĂ© et lâUnivers trop Ă©troit pour contenir les vapeurs Ă©manant de la puretĂ© de son visage et de son cĆur. Et moi jâai Ă©tĂ© assez stupide pour lui ouvrir les portes de sa geĂŽle, en dĂ©robant au pĂ©ril de ma vie les clĂ©s tant dĂ©sirĂ©es qui devaient lui apprendre que lâalphabet se rĂ©sumait aux sept lettres du mot libertĂ©. Je ne me rendais pas compte de ma stupiditĂ©. Comment lâaurais-je fait ? Puisque je jouissais alors du plus parfait bonheur la fille la plus parfaite de cette Terre, planĂšte la plus parfaite du SystĂšme Solaire, daignait croiser ses doigts si doux avec mon humble main. Peut-ĂȘtre croyez-vous que je devrais vous remercier pour ce cadeau de votre Providence sacrĂ©e ? Ne prononcez plus jamais devant ma colĂšre ce verbe qui mâest maintenant Ă©tranger. Je ne peux plus remercier personne. Car aprĂšs mâĂȘtre docilement habituĂ© Ă votre laideur quotidienne, jusquâau point dâignorer que quelque chose dâautre, de diffĂ©rent, de meilleur mais je ne savais pas alors ce que "meilleur" signi-fiait pouvait exister ; aprĂšs ceci vous avez brandi devant mes yeux, aussi Ă©merveillĂ©s que ceux dâun nouveau nĂ©, cette crĂ©ature merveilleuse parmi les merveilles, angĂ©lique parmi les anges. Quel Ă©tait votre but ? Et surtout en quoi toute cette illusion pouvait vous servir si câĂ©tait pour la faire Ă©vanouir ensuite ? On ne tend pas un sucre Ă un chien affamĂ© pour lâavaler soi-mĂȘme lorsquâil sâapprĂȘte Ă prendre ce cadeau. Ou alors on ne sâĂ©tonne pas que lâanimal devienne enragĂ© et cherche Ă vous saigner de sa morsure fatale. * Je sais que vous persistez Ă vous emmitoufler dans votre manteau de suspicion pour vous protĂ©ger de lâattaque des intempĂ©ries, des flocons de neige, des rayons de soleil, des gouttes de pluie, des murmures du vent, de la fourche des Ă©clairs, des ululements des lunes et du mĂ©contentement de votre Dieu mĂ©galomane. Je sais que la mĂ©fiance est votre nation, que le doute est votre drapeau et que jamais vous ne chanterez lâhymne apaisant de la confiance. Je sais que tant que vos yeux, lorsque vous ĂȘtes sobre cela va sans dire, nâauront pas constatĂ© la dualitĂ© lunaire, vous resterez persuadĂ©s de contempler chaque soir la mĂȘme lune, identique, fidĂšle et immuable. Je sais quâen ce moment mĂȘme, et malgrĂ© les menaces et les mises en garde que je nâarrĂȘte pas de semer dans votre champ oculaire et auditif, je sais que vous riez de ces graines que jâai pourtant pris la peine de planter, et ceci uniquement pour que puisse fleurir votre comprĂ©hensible infantile. Mais il vous en faudrait plus vous voudriez que je vienne chaque heure arroser mes semences. Vous souhaiteriez me rabaisser Ă lâĂ©tat de jardinier pour que constamment jâentretienne vos cultures qui indubitablement, Ă la lumiĂšre de votre sombre suspicion abjecte, ne donneront jamais aucun fruit. Ăcoutez donc maintenant ! Si jardinier je suis, ce ne peut ĂȘtre quâau mĂȘme titre que Celui qui a fait fleurir lâĂden, le CrĂ©ateur de ce jardin paradisiaque quâil vous presse dâatteindre au seuil de votre mort. Câest Lui quâil faudrait invoquer, pour que le printemps souffle de nouveau sur vos vergers. Et quand bien mĂȘme Il viendrait vous porter secours mais rĂ©flĂ©chissez bien lâa-t-il dĂ©jĂ fait une seule fois ?, je me tiendrais lĂ , au milieu de Son chemin, Le dĂ©fiant de continuer Sa route. Et croyez bien que jamais je nâai perdu mon combat contre cet Hypocrite PaĂŻen BlasphĂ©mateur. Aussi prenez garde Ă ma prochaine strophe. La preuve que je vous y donne pour justifier la toute puissance que vous me contestez, cette preuve aura le volume sonore dâun train qui foncerait avec cahots sur des rails oĂč vos oreilles seraient enchaĂźnĂ©es. * Le bonheur, sous quelque forme quâil, a Ă©tĂ© depuis longtemps banni des portes de mon cĆur, dĂ©jĂ bien trop lourd de haine et de dĂ©sir vengeur de puissance pour accepter le moindre sourire ou la moindre joie, ou encore la seule idĂ©e que ma langue natale, ma langue fourchue crachant le feu, ait encore de tels mots Ă son vocabulaire Aussi, mon Ă©tonnement sâest immĂ©diatement dĂ©clenchĂ© lorsque je vis ce jeune homme, Ă la che-velure Ă©clatante, au visage fin et sĂ»r de lui et surtout avec cet insupportable Ă©tirement des lĂšvres qui montrait en toute impudeur la blancheur virginale de ses dents avec ce sourire Ă©tincelant prouvant Ă qui voulait le regarder que sans hĂ©sitation, sans mĂȘme lâombre obscure du spectre invisible du doute, quâon ne pouvait dans cet instant le qualifier dâautre attribut que celui dâĂȘtre immensĂ©ment heureux. Il eĂ»t Ă©tĂ© beau dans dâautres occasions, mais ici sa beautĂ© Ă©tait Ă©clipsĂ©e par son bonheur, comme le sinistre aspect glacial des macchabĂ©es masque leur potentielle laideur. Ă mes interrogations non dĂ©nuĂ©es de sarcasme, il rĂ©pondit sans mĂȘme oser se soulager en laissant son manteau de bonheur au vestiaire "Je ne suis quâĂ lâaube de ma vie et dĂ©jĂ lâĂtre SuprĂȘme ne prĂ©sente Ă mes yeux que le spectacle splendide dâun soleil levant. Les oiseaux sâĂ©veillent au mĂ©lodieux son de mes pas pour entamer avec fiertĂ© les plus merveilleuses de leurs chansons de joie. Les fleurs vont mĂȘme jusquâĂ sâouvrir Ă mon passage et se referment dĂšs que je les quitte pour quâaucun autre que moi ne les voie nues dans leur beautĂ©. Je nâai pas encore lâĂąge qui me donnent cette allure tourmentĂ©e que visiblement tu ne connais que trop. Et pourtant, je suis Ă la fois aimĂ© et redoutĂ© de tous, du fragile enfant qui vient dâĂ©merger de sa piscine vaginale au courageux guerrier qui a terrassĂ© tant de dragons. Car je te le dis sans craintes je suis PoĂšte. Et mes mots anesthĂ©sient de leur puissante et belle musique toutes les armes qui pourraient se lever contre moi. Jâentonne des vers de triomphe devant Dieu et calme dâune douce berceuse lâEsprit Malin. Car je suis PoĂšte. . ." * . . .Il ne mâa pas paru nĂ©cessaire de vous rapporter plus encore les paroles de cet adolescent prĂ©-tentieux, il ne faisait de toute façon quâenrober de paroles de satin sa derniĂšre affirmation il Ă©tait PoĂšte et le reste nâĂ©tait que poussiĂšre dâĂ©toile ! Pourtant sa prĂ©tendue puissance ne mâeffrayait point. Au contraire jâaurais ri du triste sort que jâallais infliger Ă cet outrageux paon si je ne mâĂ©tais pas tranchĂ© depuis des siĂšcles dĂ©jĂ mes sanguines lĂšvres dâune lame de rasoir afin de ne plus jamais tenter mĂȘme dâesquisser un sourire. Et ma rĂ©ponse fatale transformera son pouvoir de gĂ©ant en impuissance dâeunuque "Ă toi qui sembles avoir fait lâamour avec la sĂ©raphique lyre dâĂrato ! Ă toi en qui semblent couler tous les majestueux alexandrins qui serpentent entre les rĂ©cifs des six ocĂ©ans depuis lâaurore bĂ©nie oĂč le CrĂ©ateur signa de Sa plume dâor notre planĂšte oĂč tu sembles rĂ©gner en prince ! Ă pauvre et stupide oiselet, je tremble en effet devant les arpĂšges que tu viens de me rĂ©citer ! Je frissonne Ă la seule pensĂ©e de ton avenir qui sâest dâores et dĂ©jĂ retournĂ© pour se glisser derriĂšre ton dos ! Quel misĂ©rable et infortunĂ© embryon es-tu, toi qui nâas pas eu le bonheur inestimable, ni la chance infinie de me rencontrer plus t, avant que les larves de tes propres paroles puissent sâĂ©couler comme elles viennent de le faire ! Quelle erreur as-tu faite de ne pas avoir su dompter les seize vents qui auraient pu pousser ton destin jusquâĂ mon jugement avant que celui-ci ne fĂ»t le dernier ! Car tu nâes pont poĂšte, non ! Depuis que tu as eu lâaffront de tâaffirmer ainsi, la laideur de cette assertion tâa Ă jamais privĂ© de sa concrĂ©tisation. Quoi de moins poĂ©tique que celui qui se vante de lâĂȘtre ? Et toi, tu nâas jamais fait quâessayer de tenter dâesquisser les Ă©bauches du seul vers sorti de ta bouche putride, le seul qui aurait pu oser prĂ©tendre sâavancer Ă tĂątons vers lâombre du reflet dâune modeste poĂ©sie." Ă ces mots encore rĂ©sonnant de vĂ©ritĂ©, celui qui sâimaginait abriter en son corps lâinfinie combi-naison de lettres quâil sera jamais possible de chanter, Ă ces mots dont il avait toujours ignorĂ© le sens, le jeune homme se donna la mort puisque câĂ©tait lĂ le seul cadeau quâil puisse accepter recevoir de sa propre personne qui nâĂ©tait dĂ©jĂ plus quâune moisissure de charogne. * Peut-ĂȘtre ne tremblez-vous pas encore aprĂšs avoir Ă©tĂ© contraints dâĂ©couter lâintroduction de mon chant. ĂȘtre mĂȘme que vous doutez dâavoir lâouĂŻe rassasiĂ©e de si peu de voluptĂ© musicales. Peut-ĂȘtre encore que vous nâavez mĂȘme pas entendu la plainte du blond puceau de ma derniĂšre strophe qui vient juste de sâĂ©masculer avant de faire jaillir dâun seul coup son sang, mais dâun coup si sec et tranchant que son aorte ainsi sectionnĂ©e faisait jaillir ses globules vermeils de telle sorte quâen ouvrant sa bouche pour clamer sa douleur, il but tout le sang quâil versait. Et ce sang, tant de fois Ă©jectĂ© puis rĂ©gurgitĂ© arrivait encore Ă prolonger durant des secondes aussi cruelles quâinterminables lâagonie de lâange dĂ©chu, perdu sans son aurĂ©ole. Pourtant je nâen suis quâĂ la GenĂšse de mon chant mortuaire. Tout reste encore Ă venir, ou plutĂŽt Ă disparaĂźtre. Mais vous ne pouvez plus maintenant Ă©chapper aux gammes assourdissantes qui vont dĂšs lors se dĂ©verser comme un torrent que mĂȘme les plus solides rochers nâarrivent Ă stopper dans un Ă©cumage infernal rĂ©flĂ©chissez bien au sens de ce mot. Maldoror Ă©tait un monstre de bontĂ© comparĂ© Ă lâombre hideuse qui obscurcit mes desseins apoca-lyptiques. Et la damnation de Faust nâest tout au pire quâune bĂ©nĂ©diction face Ă lâimpitoyable destin dans lequel mes strophes sataniques . . . ! vous poussent.. de plus en plus. . .comme un corsaire me-naçant de son sabre le condamnĂ© sur sa planche qui ne peut plus prĂ©tendre Ă rien sauf Ă devenir un agglomĂ©ra charnel de sacrifice pour de fĂ©roces requins. Certes je suis arrivĂ© Ă mesurer la solitude incommensurable des Ăąmes de la PoĂ©sie. Mais dĂ©sormais je ne suis plus seul dans mon combat contre votre espĂšce entiĂšre dĂ©jĂ mon ombre ne me trahit plus, elle est le tĂ©moin de tous mes actes sanctifiaires. Et lorsque la mĂ©moire me manque pour vous narrer ma chanson, câest elle, ma fidĂšle et richissime compagne noire, qui mâen rappelle les couplets. Mais je lâai dĂ©jĂ dit, vous nâavez assistĂ© jusquâĂ maintenant quâĂ la GenĂšse enscoliosĂ©e de mon impitoyable gĂ©nocide sans rĂ©mission. Nâen doutez point. Ăcoutez pour vous rassurer, cette plainte que le hĂ©ros de ma prĂ©cĂ©dente strophe nâa eu que trop le temps de clamer. ET son Ă©cho rĂ©sonne encore dans le labyrinthe miroitant de mon chant-amour. * Que voulez-vous que je fasse avec cette crĂ©ature que lâon dit si merveilleuse, si empreinte de sublime magnificence ; on affirme que le CrĂ©ateur lâa Lui-mĂȘme enfantĂ©e pour montrer Ă lâespĂšce humaine Sa divine beautĂ© ; que voulez-vous que je fasse de celui de qui lâon prĂ©tend la possession des suprĂȘmes pouvoirs, censĂ©s ne perdre aucun combat dans aucune guerre, mĂȘme celle qui vit la colombe mourir en son sein ; que voulez-vous que je fasse avec cet ĂȘtre inspirĂ© de lâimage des anges et que lâon nomme Amour ? Il doit ĂȘtre banni ! Exclu de vos conversations et de vos pensĂ©es ! De quelque sorte quâil soit, lâAmour ne peut plus exister dans un monde oĂč jâai dĂ©cidĂ© de chanter ma haine de lâentiĂšre race humaine et oĂč mes refrains rĂ©sonnent jusque dans le cĆur des volcans et lâĂąme des ocĂ©ans.
yUMH. 245 128 48 162 469 68 42 438 459
apaise ton coeur et fleuris ton ame fnac