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Animation de mĂ©ditations pour enfants et adultes Les mĂ©ditations pour enfants portent l’enfant Ă  une plus grande confiance en lui. Elles font briller l’espoir dans ses yeux. Elles sont prĂ©sentĂ©es sous forme d’histoires racontĂ©es dans lesquelles il est l’acteur principal. Ces mĂ©ditations suscitent l’imaginaire de l’enfant l’apaisant et l’aidant Ă  prendre conscience de ses richesses intĂ©rieures. L’enfant apprend Ă  s’apporter bien-ĂȘtre et rĂ©confort et un sentiment de sĂ©curitĂ© s’installe tout naturellement en lui. Les parents sont les bienvenus dans les mĂ©ditations pour enfants et ils apprĂ©cient y ĂȘtre. Leur enfant intĂ©rieur en bĂ©nĂ©ficie. De plus, le fait de partager ce type de mĂ©ditation avec son enfant permet de recrĂ©er ce type d’image par la suite lors de l’accompagnement au coucher ou lors de moments plus difficiles vĂ©cus durant la journĂ©e. Les mĂ©ditations pour adultes permettent de s’offrir une pause ressourçante, un moment douceur qui Ă©lĂšve notre Ăąme vers le meilleur pour nous. Pour ĂȘtre portĂ© Ă  avoir un plus grand amour de soi-mĂȘme et retrouver notre paix intĂ©rieure. Chaque mĂ©ditation est diffĂ©rente et apporte quelque chose de spĂ©cifique. Les mĂ©ditations pour adultes sont aussi prĂ©sentĂ©es sous forme d’histoire dont vous ĂȘtes l’acteur principal. Elles portent Ă  un plus grand Ă©veil et Ă  une meilleure conscience qui nous permettent Ă  trouver les rĂ©ponses que nous cherchons. Ces mĂ©ditations mettent une lumiĂšre sur notre chemin nous guidant vers notre meilleur Ă©panouissement. Harmonisation Ă©nergĂ©tique Tianshi et Toucher ThĂ©rapeutique en rencontre individuelle pour adultes Le Tianshi et le Toucher ThĂ©rapeutique sont deux techniques que j’offre qui procurent une dĂ©tente absolue et qui apaisent l’ñme. Le Tianshi est une combinaison du Reiki, Tzifa, PolaritĂ© entre autres sous la guidance des anges et des guides. Cette approche douce vous donnera l’impression de recevoir un massage de l’ñme et vous alignera avec votre coeur. Elle vous offre un sentiment de bien-ĂȘtre et de lĂ©gĂšretĂ© qui se poursuit aprĂšs la scĂ©ance. J’ajoute Ă  ce rĂ©confort une mĂ©ditation personnalisĂ©e en dĂ©but de scĂ©ance qui vous aidera Ă  vous centrer. Cette harmonisation Ă©nergĂ©tique ressourçante vous dirigera tout droit vers votre Ă©panouissement en mettant une lumiĂšre sur votre chemin. Par les visualisations et les images que vous recevrez, un sens sera donnĂ© Ă  ce que vous vivez pour permettre graduellement qu’un lĂącher-prise s’installe et que des rĂ©ponses montent Ă  la conscience. Le message Ă©crit que vous recevez vous offre l’apaisement et le rĂ©confort du coeur tout ent douceur. L’utilisation de pierres, d’huiles dynamisĂ©es, bol tibĂ©tain et carillon ajoutent aussi aux bienfaits de l’harmonisation. À quoi ressemble une rencontre individuelle avec un enfant Un conte personnalisĂ© que j’ai Ă©crit spĂ©cifiquement pour votre enfant est utilisĂ© durant la rencontre. Ce conte traite de la dynamique de l’enfant ou de ce qui est important Ă  travailler, pour lui, pour son meilleur bien-ĂȘtre. Le parent peut ĂȘtre prĂ©sent durant la sĂ©ance. L’harmonisation Ă©nergĂ©tique se fait par le biais de la visualisation. Je guide l’enfant dans l’imaginaire pour l’amener Ă  se dĂ©poser et Ă  ĂȘtre prĂȘt Ă  recevoir le meilleur pour lui. Cette visualisation le porte Ă  aller chercher exactement ce dont il a besoin en lui, Ă  aller puiser dans ses forces. Puis, l’enfant est invitĂ© Ă  explorer un coffre aux trĂ©sors gĂ©ant qui est le symbole de ses richesses intĂ©rieures et de ce qu’il porte dans son cƓur. Votre enfant repart avec des moyens concrets Ă  utiliser Ă  la maison ou Ă  l’école et son conte thĂ©rapeutique que vous pourrez lui relire. Cette expĂ©rience complĂšte augmentera sa confiance en lui-mĂȘme, lui donnera l’espoir en ses capacitĂ©s et possibilitĂ©s. Il se verra capable de trouver de nouvelles ressources en vivant cette sĂ©ance qui sera pour lui, un plaisir durant lequel, paix et bonheur au coeur sont Ă  l’honneur. Les contes sont Ă©crits de façon intuitive. Je me centre sur les besoins de l’enfant pour les crĂ©er. Ils permettent de rĂ©soudre une situation qui serait difficile Ă  surmonter autrement parce que l’enfant se sent profondĂ©ment compris et entendu par ce conte. Il lui est expliquĂ© pourquoi il a envie de se comporter ainsi, ce qui le motive intĂ©rieurement et comment aller chercher rĂ©ponse Ă  son besoin autrement. Il se sent donc apaisĂ© et rassurĂ© par son histoire personnalisĂ©e. C’est Ă  ce moment que des choses merveilleuses se produisent. CD de mĂ©ditation et relaxation pour enfants et pour adultes Écoutez un extrait en cliquant sur l’image
celivre est le tĂ©moignage d’un ancien cƓur profondĂ©ment malade et souffrant qui a su parvenir Ă  l’apaisement et l’épanouissement, il vous offre de l’espoir, de la bienveillance, de la douceur et beaucoup d’amour. Ă  travers l’encre de ma plume, j'espĂšre que tu parviendras Ă  ton tour Ă  apprendre Ă  te connaĂźtre, Ă  te comprendre, Ă  te soutenir, Ă 
ï»żCe livre est le tĂ©moignage d’un ancien cƓur profondĂ©ment malade et souffrant qui a su parvenir Ă  l’apaisement et l’épanouissement, il vous offre de l’espoir, de la bienveillance, de la douceur et beaucoup d’amour. À travers l’encre de ma plume, j'espĂšre que tu parviendras Ă  ton tour Ă  apprendre Ă  te connaĂźtre, Ă  te comprendre, Ă  te soutenir, Ă  t'accepter et surtout, Ă  t’aimer, car au final c’est ce qui compte le plus. Terrasse ta peur et viens te dĂ©couvrir. Quand on cultive le bonheur, on fait fleurir l'Ăąme de celui qui nous Ă©coute et aussi la nĂŽtre. » Nathy-labell Apaiseton coeur et fleuris ton ame €9,90 Taxes incluses. Ajouter au panier Apaise ton cƓur et fleuris ton Ăąme : Deviens la meilleure version de toi-mĂȘme « À travers ce livre, l'objectif est d’apporter une lueur d'espoir, de rĂ©confort et d'apaisement. Tu y trouveras de la bienveillance, de la douceur, de la tendresse, mais surtout beaucoup d’amour. Agrandir l'image État Nouveau produitÀ travers ce livre, l'objectif est d’apporter une lueur d'espoir, de rĂ©confort et d'apaisement. Plus de dĂ©tails 8 Produits Envoyer Ă  un ami Imprimer Fiche techniqueNombre de pages 112Format 13 x 20cmLangues FrançaisType de couverture SoupleISBN 979-8594895133AnnĂ©e2021 En savoir plusÀ travers ce livre, l'objectif est d’apporter une lueur d'espoir, de rĂ©confort et d'apaisement. Tu y trouveras de la bienveillance, de la douceur, de la tendresse, mais surtout beaucoup d’ livre est dĂ©diĂ© aux personnes souffrantes psychologiquement, aux Ăąmes brisĂ©es et mon tĂ©moignage et celui de plusieurs femmes, chacune Ă©tant sur un cheminement diffĂ©rent afin que les personnes qui le liront soient plus aptes Ă  s’identifier. Tu comprendras qu'aucune personne n’est seule, et qu'il viendra un jour oĂč toute la peine Ă©prouvĂ©e se dissipera. Avis clients Accessoires 30 autres produits dans la mĂȘme catĂ©gorie Ma priĂšre... 8,50 € Invocations... 3,50 € Les rĂšgles... 10,00 € LA... 20,00 € LES... 15,00 € JOURNAL... 12,00 € Carnet de... 7,00 € ThĂ©matiques... 4,90 € LE PROPHÈTE... 28,40 € Les causes... 4,50 € Questions... 10,00 € La... 11,50 € IL ÉTAIT... 18,50 € SahĂźh... 18,00 € PROPHÈTE DE... 18,00 € ÉpĂźtre sur... 2,00 € Islam ... 4,00 € LE LIVRE –... 29,00 € Cours... 18,00 € Chut,... 19,00 € Ton dernier... 17,00 € Perles Du... 14,00 € A la... 10,00 € Le Fiqh des... 14,99 € Mon journal... 17,90 € À quoi... 19,90 € PaĂŻerali -... 18,00 € Floraison... 14,99 € LE GRAND... 10,00 € OÙ EST... 5,00 € Lebateau filait Ă  bonne allure, l'Ă©trave fendait la mer apaisĂ©e presque morte. Sur le pont du mastodonte, les reflets de la lune scintillaient Ă  la surface du flot bleu outremer, les falaises de craie blanche Ă©taient invisibles, mais une multitude de points multicolores brillaient au fond de l'havre. Le zĂ©phir tournait, m'engourdissait, je ne pensais Ă  rien. Le coeur battait le rĂȘve 23/07/1993 - 23/09/1993 Je vous avais pourtant prĂ©venus que ce serait en pressant le kyste cancĂ©reux de ma haine que j’ar-riverais Ă  faire parvenir jusqu’à vos oreilles ingrates, l’eau claire et parsemĂ©e de reflets d’argent des mots les plus beaux que vous ayez eu l’occasion, sinon la chance suprĂȘme, dĂ©licieuse et sĂ©raphique, d’entendre. Que ceux qui me trouvent ignoble et odieux creusent leur tombe et s’y allongent, les yeux tournĂ©s vers le Ciel ; car c’est depuis le firmament mĂ©lancolique des nuages que je leur ferai goĂ»ter au fer rouge et brĂ»lant de ma vengeance. L’ode musicale que vous allez dĂšs Ă  prĂ©sent Ă©couter, n’est pas un requiem, ne vous y trompez pas ! bien que mon chant ait la majestĂ©, la puissance et le charme d’une oraison funĂ©raire. Car lĂ  oĂč s’endort le chant-amour de la mort, las d’avoir trop criĂ© ses vers, pour finalement retomber sous la pierre froide bercer le dĂ©funt destinataire de sa musique, lĂ  s’éveille et croĂźt ma chanson jusqu’à assourdir l’ouĂŻe des archanges du Mal. Et mon chant vous hypnotisera. Car bien que vous le haĂŻssiez sans limites, vous poursuivrez votre Ă©coute jusqu’à ce que vous parveniez Ă  l’interprĂ©ter vous-mĂȘmes. Pourquoi ? Parce que par ce chant, si grande et inassouvissable que soit votre haine, son immensitĂ© n’atteindra jamais le seuil, ni mĂȘme les esquisses, des musicales notes qui en furent l’origine. Sachez que jamais vous n’arriverez Ă  surpasser de votre propre dĂ©goĂ»t, l’aversion Ă©cƓurant que j’ai Ă  votre Ă©gard. Il est encore temps pour vous d’obstruer le portail de votre ouĂŻe. Tournez cette page et il sera dĂ©jĂ  trop tard. Vous serez pris dans le tourbillon infernal rĂ©flĂ©chissez bien au ses de ce qualificatif de mon chant haineux et vert du fardeau Ă©normĂ©ment alourdissant du rejet total et sans rĂ©mission de votre race entiĂšre. Car vous qui me lisez et goĂ»tez au parfum de mes mots sulfureux, sachez, vous qui vous croyez seul et protĂ©gĂ© derriĂšre votre barricade de papier, que vous ne reprĂ©sentez qu’une infime partie de ma rĂ©volte de dĂ©goĂ»t. Sachez qu’en poursuivant votre lecture, vous ne faites qu’amplifier l’écho intolĂ©rable du dessein que je viens de vous exposer. * Regardez, osez ne pas dĂ©tourner votre regard falsifiĂ© de cette plaie. La reconnaisez-vous ? Non bien sĂ»r. Pourtant elle est vĂŽtre. Vous en ĂȘtes Ă  la fois le criminel auteur et la pitoyable victime. Levez vos yeux assassins et soyez heureux que ma fureur vengeresse vous permette encore de conserver ce prĂ©cieux sens qu’est la vue. Pourtant rien ne m’oblige Ă  ne pas enfoncer dans vos orbites affamĂ©s le dard du scorpion que ma plaie saignante a enfantĂ©. Rien, si ce n’est l’insatisfaction de ne crever que deux de vos yeux alors que votre peau lĂ©preuse en compte des millions. Mais voilĂ  dĂ©jĂ  que ma haine pleure de venimeuses mygales supportant sur leurs Ă©paules arach-nides les puissants bazookas qui devront mettre fin tĂŽt ou tard Ă  votre si peu prĂ©cieuse vie. Il me faut retenir ces larmes fatales si je veux rester fidĂšle, comme une guĂȘpe peut l’ĂȘtre envers les Ă©tamines nutritive de la rose, Ă  ma volontĂ© de prolonger, jusqu’aux confins de l’insupportable, votre agonie, dont votre mort, soyez-en sĂ»rs, ne pourra ĂȘtre que salvatrice. Alors contemplez plutĂŽt une fois encore cette plaie qui chaque matin s’entrouvre un peu plus, laissant le soleil la brĂ»ler davantage. Contrairement Ă  l’ordre naturel, que vous croyiez Tout Puissant, ou que vous vous plaisiez Ă  y croire, lorsque vient le crĂ©puscule, cher aux loups assoiffĂ©s par une journĂ©e entiĂšre de jeĂ»ne, cette plaie ne se referme pas. Non, elle laisse Ă  son tour la lune la pĂ©nĂ©trer, s’offrant ainsi aux deux astres qui ont assurĂ©ment interdit sa guĂ©rison. Vous savez parfaitement que la Plaie ne s’ouvre avec bĂ©atitude, non pas pour sourire elle ignore jusqu’au sens originel de ce verbe, mais pour hurler sa douleur. Qu’ainsi, mĂȘme si vous ignorez sa prĂ©sence en tournant votre dĂ©daigneux regard, vous ne puissiez Ă©chapper Ă  la clameur dĂ©chirante de son existence. Vous avez creusĂ© la Plaie en y enfonçant vos ongles aiguisĂ©s ; la Plaie vous rĂ©pond en perçant le silence de votre culpabilitĂ© d’un cri plus tranchant que la lame affĂ»tĂ©e de la tempĂȘte. Souffrez de sa souffrance et courbez de honte votre coupable visage. * Mais je m’aperçois que je n’ai dĂ©jĂ  que trop chantĂ© la faille qui dĂ©chire la chair de mon corps dĂ©sertique. Vous risqueriez de croire que je ne suis pas le mot est juste infaillible ! DĂ©trompez-vous, prĂ©somptueux agneaux incrĂ©dules je le suis. Et au contraire, rien ne peut plus dĂ©sormais fendre les muscles de mon cƓur inassiĂ©geable. Car j’ai su, tout au long de ces annĂ©es de dociles et silencieuses souffrances, greffer au plus profond de moi-mĂȘme une carapace faite de l’acier le plus rĂ©sistant qu’il soit. Et c’est bien vous, et personne d’autre, pitoyables guerriers titubant sur le chemin du combat, oui c’est vous qui ĂȘtes l’origine et la cause de ce bouclier dont j’ai prĂ©maturĂ©ment accouchĂ©. BombardĂ© comme je le fus par vos lances, visant toujours plus prĂ©cisĂ©ment l’endroit oĂč je tentais de conserver un semblant de survie face Ă  vos attaques, il est certain que je ne vous ai jamais adressĂ© nul reproche, ni mĂȘme l’ombre du fantĂŽme d’une lĂąche plainte. Si votre intelligence avait pu Ă©galer l’intensitĂ© de votre cruautĂ©, il aurait Ă©tĂ© facile de vous douter que mon silence patient cachait un danger plus fĂ©roce encore que si le CrĂ©ateur lui-mĂȘme avait dĂ©cidĂ© de vous chĂątier en dĂ©clenchant les sept prĂ©dictions de l’apocalypse. Car, vous le comprenez maintenant, mais il est dĂ©jĂ  trop tard, l’heure de ma vengeance dĂ©vastatrice est venue. Il ne vous servira Ă  rien de fuir, car mĂȘme si vous rĂ©ussissiez Ă  atteindre, ce qui est Ă  dix mille pieds au-dessus de vos pauvres capacitĂ©s, la rapiditĂ© sans Ă©gale de la vipĂšre menacĂ©e, le glaive de ma vengeance parviendrait malgrĂ© tout Ă  vous toucher. Et s’il est une infĂ©rioritĂ© que j’admets concĂ©der au Tout Puissant, ce ne peut ĂȘtre que mon impos-sibilitĂ© Ă  vous prendre en pitiĂ©. Je connais votre infĂ©rioritĂ©, plus indiscutable encore, face Ă  la force de mon couperet rectificateur. Que cela ne vous empĂȘche pas de poursuivre mon chant accusateur qui continuera Ă  vous assaillir, laissant sur votre peau tuberculeuse, la marque indĂ©lĂ©bile de mon cĂ©leste courroux. * Quelle Ă©tait belle cette adolescente Ă  la peau dĂ©coupĂ©e dans les tissus les plus raffinĂ©s et aux yeux encore Ă©tonnĂ©s d’avoir vu tant de beautĂ© dans le miroir. On aurait dit un petit animal sauvage effarouchĂ© et certain de ne pas ĂȘtre Ă  sa place dans ce zoo qui ne lui offrait comme horizon que l’ñpre robustesse des barreaux de sa cage. Elle devait s’évader de sa prison. Il ne pouvait pas en ĂȘtre autrement. Quand bien mĂȘme le Ciel n’était pas encore assez grand pour accueillir sa beautĂ© et l’Univers trop Ă©troit pour contenir les vapeurs Ă©manant de la puretĂ© de son visage et de son cƓur. Et moi j’ai Ă©tĂ© assez stupide pour lui ouvrir les portes de sa geĂŽle, en dĂ©robant au pĂ©ril de ma vie les clĂ©s tant dĂ©sirĂ©es qui devaient lui apprendre que l’alphabet se rĂ©sumait aux sept lettres du mot libertĂ©. Je ne me rendais pas compte de ma stupiditĂ©. Comment l’aurais-je fait ? Puisque je jouissais alors du plus parfait bonheur la fille la plus parfaite de cette Terre, planĂšte la plus parfaite du SystĂšme Solaire, daignait croiser ses doigts si doux avec mon humble main. Peut-ĂȘtre croyez-vous que je devrais vous remercier pour ce cadeau de votre Providence sacrĂ©e ? Ne prononcez plus jamais devant ma colĂšre ce verbe qui m’est maintenant Ă©tranger. Je ne peux plus remercier personne. Car aprĂšs m’ĂȘtre docilement habituĂ© Ă  votre laideur quotidienne, jusqu’au point d’ignorer que quelque chose d’autre, de diffĂ©rent, de meilleur mais je ne savais pas alors ce que "meilleur" signi-fiait pouvait exister ; aprĂšs ceci vous avez brandi devant mes yeux, aussi Ă©merveillĂ©s que ceux d’un nouveau nĂ©, cette crĂ©ature merveilleuse parmi les merveilles, angĂ©lique parmi les anges. Quel Ă©tait votre but ? Et surtout en quoi toute cette illusion pouvait vous servir si c’était pour la faire Ă©vanouir ensuite ? On ne tend pas un sucre Ă  un chien affamĂ© pour l’avaler soi-mĂȘme lorsqu’il s’apprĂȘte Ă  prendre ce cadeau. Ou alors on ne s’étonne pas que l’animal devienne enragĂ© et cherche Ă  vous saigner de sa morsure fatale. * Je sais que vous persistez Ă  vous emmitoufler dans votre manteau de suspicion pour vous protĂ©ger de l’attaque des intempĂ©ries, des flocons de neige, des rayons de soleil, des gouttes de pluie, des murmures du vent, de la fourche des Ă©clairs, des ululements des lunes et du mĂ©contentement de votre Dieu mĂ©galomane. Je sais que la mĂ©fiance est votre nation, que le doute est votre drapeau et que jamais vous ne chanterez l’hymne apaisant de la confiance. Je sais que tant que vos yeux, lorsque vous ĂȘtes sobre cela va sans dire, n’auront pas constatĂ© la dualitĂ© lunaire, vous resterez persuadĂ©s de contempler chaque soir la mĂȘme lune, identique, fidĂšle et immuable. Je sais qu’en ce moment mĂȘme, et malgrĂ© les menaces et les mises en garde que je n’arrĂȘte pas de semer dans votre champ oculaire et auditif, je sais que vous riez de ces graines que j’ai pourtant pris la peine de planter, et ceci uniquement pour que puisse fleurir votre comprĂ©hensible infantile. Mais il vous en faudrait plus vous voudriez que je vienne chaque heure arroser mes semences. Vous souhaiteriez me rabaisser Ă  l’état de jardinier pour que constamment j’entretienne vos cultures qui indubitablement, Ă  la lumiĂšre de votre sombre suspicion abjecte, ne donneront jamais aucun fruit. Écoutez donc maintenant ! Si jardinier je suis, ce ne peut ĂȘtre qu’au mĂȘme titre que Celui qui a fait fleurir l’Éden, le CrĂ©ateur de ce jardin paradisiaque qu’il vous presse d’atteindre au seuil de votre mort. C’est Lui qu’il faudrait invoquer, pour que le printemps souffle de nouveau sur vos vergers. Et quand bien mĂȘme Il viendrait vous porter secours mais rĂ©flĂ©chissez bien l’a-t-il dĂ©jĂ  fait une seule fois ?, je me tiendrais lĂ , au milieu de Son chemin, Le dĂ©fiant de continuer Sa route. Et croyez bien que jamais je n’ai perdu mon combat contre cet Hypocrite PaĂŻen BlasphĂ©mateur. Aussi prenez garde Ă  ma prochaine strophe. La preuve que je vous y donne pour justifier la toute puissance que vous me contestez, cette preuve aura le volume sonore d’un train qui foncerait avec cahots sur des rails oĂč vos oreilles seraient enchaĂźnĂ©es. * Le bonheur, sous quelque forme qu’il, a Ă©tĂ© depuis longtemps banni des portes de mon cƓur, dĂ©jĂ  bien trop lourd de haine et de dĂ©sir vengeur de puissance pour accepter le moindre sourire ou la moindre joie, ou encore la seule idĂ©e que ma langue natale, ma langue fourchue crachant le feu, ait encore de tels mots Ă  son vocabulaire Aussi, mon Ă©tonnement s’est immĂ©diatement dĂ©clenchĂ© lorsque je vis ce jeune homme, Ă  la che-velure Ă©clatante, au visage fin et sĂ»r de lui et surtout avec cet insupportable Ă©tirement des lĂšvres qui montrait en toute impudeur la blancheur virginale de ses dents avec ce sourire Ă©tincelant prouvant Ă  qui voulait le regarder que sans hĂ©sitation, sans mĂȘme l’ombre obscure du spectre invisible du doute, qu’on ne pouvait dans cet instant le qualifier d’autre attribut que celui d’ĂȘtre immensĂ©ment heureux. Il eĂ»t Ă©tĂ© beau dans d’autres occasions, mais ici sa beautĂ© Ă©tait Ă©clipsĂ©e par son bonheur, comme le sinistre aspect glacial des macchabĂ©es masque leur potentielle laideur. À mes interrogations non dĂ©nuĂ©es de sarcasme, il rĂ©pondit sans mĂȘme oser se soulager en laissant son manteau de bonheur au vestiaire "Je ne suis qu’à l’aube de ma vie et dĂ©jĂ  l’Être SuprĂȘme ne prĂ©sente Ă  mes yeux que le spectacle splendide d’un soleil levant. Les oiseaux s’éveillent au mĂ©lodieux son de mes pas pour entamer avec fiertĂ© les plus merveilleuses de leurs chansons de joie. Les fleurs vont mĂȘme jusqu’à s’ouvrir Ă  mon passage et se referment dĂšs que je les quitte pour qu’aucun autre que moi ne les voie nues dans leur beautĂ©. Je n’ai pas encore l’ñge qui me donnent cette allure tourmentĂ©e que visiblement tu ne connais que trop. Et pourtant, je suis Ă  la fois aimĂ© et redoutĂ© de tous, du fragile enfant qui vient d’émerger de sa piscine vaginale au courageux guerrier qui a terrassĂ© tant de dragons. Car je te le dis sans craintes je suis PoĂšte. Et mes mots anesthĂ©sient de leur puissante et belle musique toutes les armes qui pourraient se lever contre moi. J’entonne des vers de triomphe devant Dieu et calme d’une douce berceuse l’Esprit Malin. Car je suis PoĂšte. . ." * . . .Il ne m’a pas paru nĂ©cessaire de vous rapporter plus encore les paroles de cet adolescent prĂ©-tentieux, il ne faisait de toute façon qu’enrober de paroles de satin sa derniĂšre affirmation il Ă©tait PoĂšte et le reste n’était que poussiĂšre d’étoile ! Pourtant sa prĂ©tendue puissance ne m’effrayait point. Au contraire j’aurais ri du triste sort que j’allais infliger Ă  cet outrageux paon si je ne m’étais pas tranchĂ© depuis des siĂšcles dĂ©jĂ  mes sanguines lĂšvres d’une lame de rasoir afin de ne plus jamais tenter mĂȘme d’esquisser un sourire. Et ma rĂ©ponse fatale transformera son pouvoir de gĂ©ant en impuissance d’eunuque "Ô toi qui sembles avoir fait l’amour avec la sĂ©raphique lyre d’Érato ! Ô toi en qui semblent couler tous les majestueux alexandrins qui serpentent entre les rĂ©cifs des six ocĂ©ans depuis l’aurore bĂ©nie oĂč le CrĂ©ateur signa de Sa plume d’or notre planĂšte oĂč tu sembles rĂ©gner en prince ! Ô pauvre et stupide oiselet, je tremble en effet devant les arpĂšges que tu viens de me rĂ©citer ! Je frissonne Ă  la seule pensĂ©e de ton avenir qui s’est d’ores et dĂ©jĂ  retournĂ© pour se glisser derriĂšre ton dos ! Quel misĂ©rable et infortunĂ© embryon es-tu, toi qui n’as pas eu le bonheur inestimable, ni la chance infinie de me rencontrer plus t, avant que les larves de tes propres paroles puissent s’écouler comme elles viennent de le faire ! Quelle erreur as-tu faite de ne pas avoir su dompter les seize vents qui auraient pu pousser ton destin jusqu’à mon jugement avant que celui-ci ne fĂ»t le dernier ! Car tu n’es pont poĂšte, non ! Depuis que tu as eu l’affront de t’affirmer ainsi, la laideur de cette assertion t’a Ă  jamais privĂ© de sa concrĂ©tisation. Quoi de moins poĂ©tique que celui qui se vante de l’ĂȘtre ? Et toi, tu n’as jamais fait qu’essayer de tenter d’esquisser les Ă©bauches du seul vers sorti de ta bouche putride, le seul qui aurait pu oser prĂ©tendre s’avancer Ă  tĂątons vers l’ombre du reflet d’une modeste poĂ©sie." À ces mots encore rĂ©sonnant de vĂ©ritĂ©, celui qui s’imaginait abriter en son corps l’infinie combi-naison de lettres qu’il sera jamais possible de chanter, Ă  ces mots dont il avait toujours ignorĂ© le sens, le jeune homme se donna la mort puisque c’était lĂ  le seul cadeau qu’il puisse accepter recevoir de sa propre personne qui n’était dĂ©jĂ  plus qu’une moisissure de charogne. * Peut-ĂȘtre ne tremblez-vous pas encore aprĂšs avoir Ă©tĂ© contraints d’écouter l’introduction de mon chant. ĂȘtre mĂȘme que vous doutez d’avoir l’ouĂŻe rassasiĂ©e de si peu de voluptĂ© musicales. Peut-ĂȘtre encore que vous n’avez mĂȘme pas entendu la plainte du blond puceau de ma derniĂšre strophe qui vient juste de s’émasculer avant de faire jaillir d’un seul coup son sang, mais d’un coup si sec et tranchant que son aorte ainsi sectionnĂ©e faisait jaillir ses globules vermeils de telle sorte qu’en ouvrant sa bouche pour clamer sa douleur, il but tout le sang qu’il versait. Et ce sang, tant de fois Ă©jectĂ© puis rĂ©gurgitĂ© arrivait encore Ă  prolonger durant des secondes aussi cruelles qu’interminables l’agonie de l’ange dĂ©chu, perdu sans son aurĂ©ole. Pourtant je n’en suis qu’à la GenĂšse de mon chant mortuaire. Tout reste encore Ă  venir, ou plutĂŽt Ă  disparaĂźtre. Mais vous ne pouvez plus maintenant Ă©chapper aux gammes assourdissantes qui vont dĂšs lors se dĂ©verser comme un torrent que mĂȘme les plus solides rochers n’arrivent Ă  stopper dans un Ă©cumage infernal rĂ©flĂ©chissez bien au sens de ce mot. Maldoror Ă©tait un monstre de bontĂ© comparĂ© Ă  l’ombre hideuse qui obscurcit mes desseins apoca-lyptiques. Et la damnation de Faust n’est tout au pire qu’une bĂ©nĂ©diction face Ă  l’impitoyable destin dans lequel mes strophes sataniques . . . ! vous poussent.. de plus en plus. . .comme un corsaire me-naçant de son sabre le condamnĂ© sur sa planche qui ne peut plus prĂ©tendre Ă  rien sauf Ă  devenir un agglomĂ©ra charnel de sacrifice pour de fĂ©roces requins. Certes je suis arrivĂ© Ă  mesurer la solitude incommensurable des Ăąmes de la PoĂ©sie. Mais dĂ©sormais je ne suis plus seul dans mon combat contre votre espĂšce entiĂšre dĂ©jĂ  mon ombre ne me trahit plus, elle est le tĂ©moin de tous mes actes sanctifiaires. Et lorsque la mĂ©moire me manque pour vous narrer ma chanson, c’est elle, ma fidĂšle et richissime compagne noire, qui m’en rappelle les couplets. Mais je l’ai dĂ©jĂ  dit, vous n’avez assistĂ© jusqu’à maintenant qu’à la GenĂšse enscoliosĂ©e de mon impitoyable gĂ©nocide sans rĂ©mission. N’en doutez point. Écoutez pour vous rassurer, cette plainte que le hĂ©ros de ma prĂ©cĂ©dente strophe n’a eu que trop le temps de clamer. ET son Ă©cho rĂ©sonne encore dans le labyrinthe miroitant de mon chant-amour. * Que voulez-vous que je fasse avec cette crĂ©ature que l’on dit si merveilleuse, si empreinte de sublime magnificence ; on affirme que le CrĂ©ateur l’a Lui-mĂȘme enfantĂ©e pour montrer Ă  l’espĂšce humaine Sa divine beautĂ© ; que voulez-vous que je fasse de celui de qui l’on prĂ©tend la possession des suprĂȘmes pouvoirs, censĂ©s ne perdre aucun combat dans aucune guerre, mĂȘme celle qui vit la colombe mourir en son sein ; que voulez-vous que je fasse avec cet ĂȘtre inspirĂ© de l’image des anges et que l’on nomme Amour ? Il doit ĂȘtre banni ! Exclu de vos conversations et de vos pensĂ©es ! De quelque sorte qu’il soit, l’Amour ne peut plus exister dans un monde oĂč j’ai dĂ©cidĂ© de chanter ma haine de l’entiĂšre race humaine et oĂč mes refrains rĂ©sonnent jusque dans le cƓur des volcans et l’ñme des ocĂ©ans. Chassez de votre stupide conscience Dansle cadre des activitĂ©s relayĂ©s par le site RESONANCES Espace poĂ©sie expression rĂ©flexion 1, la poĂšte et journaliste d’origine grecque et d’expression française, Ira Feloukatzi organise rĂ©guliĂšrement des soirĂ©es poĂ©tiques avec accompagnement musical dans divers espaces culturels parisiens. Le programme « PoĂ©sie en 4 saisons » du 4 novembre 2014 Ă  L’EntrepĂŽt 2
23/07/1993 - 23/09/1993 Je vous avais pourtant prĂ©venus que ce serait en pressant le kyste cancĂ©reux de ma haine que j’ar-riverais Ă  faire parvenir jusqu’à vos oreilles ingrates, l’eau claire et parsemĂ©e de reflets d’argent des mots les plus beaux que vous ayez eu l’occasion, sinon la chance suprĂȘme, dĂ©licieuse et sĂ©raphique, d’entendre. Que ceux qui me trouvent ignoble et odieux creusent leur tombe et s’y allongent, les yeux tournĂ©s vers le Ciel ; car c’est depuis le firmament mĂ©lancolique des nuages que je leur ferai goĂ»ter au fer rouge et brĂ»lant de ma vengeance. L’ode musicale que vous allez dĂšs Ă  prĂ©sent Ă©couter, n’est pas un requiem, ne vous y trompez pas ! bien que mon chant ait la majestĂ©, la puissance et le charme d’une oraison funĂ©raire. Car lĂ  oĂč s’endort le chant-amour de la mort, las d’avoir trop criĂ© ses vers, pour finalement retomber sous la pierre froide bercer le dĂ©funt destinataire de sa musique, lĂ  s’éveille et croĂźt ma chanson jusqu’à assourdir l’ouĂŻe des archanges du Mal. Et mon chant vous hypnotisera. Car bien que vous le haĂŻssiez sans limites, vous poursuivrez votre Ă©coute jusqu’à ce que vous parveniez Ă  l’interprĂ©ter vous-mĂȘmes. Pourquoi ? Parce que par ce chant, si grande et inassouvissable que soit votre haine, son immensitĂ© n’atteindra jamais le seuil, ni mĂȘme les esquisses, des musicales notes qui en furent l’origine. Sachez que jamais vous n’arriverez Ă  surpasser de votre propre dĂ©goĂ»t, l’aversion Ă©cƓurant que j’ai Ă  votre Ă©gard. Il est encore temps pour vous d’obstruer le portail de votre ouĂŻe. Tournez cette page et il sera dĂ©jĂ  trop tard. Vous serez pris dans le tourbillon infernal rĂ©flĂ©chissez bien au ses de ce qualificatif de mon chant haineux et vert du fardeau Ă©normĂ©ment alourdissant du rejet total et sans rĂ©mission de votre race entiĂšre. Car vous qui me lisez et goĂ»tez au parfum de mes mots sulfureux, sachez, vous qui vous croyez seul et protĂ©gĂ© derriĂšre votre barricade de papier, que vous ne reprĂ©sentez qu’une infime partie de ma rĂ©volte de dĂ©goĂ»t. Sachez qu’en poursuivant votre lecture, vous ne faites qu’amplifier l’écho intolĂ©rable du dessein que je viens de vous exposer. * Regardez, osez ne pas dĂ©tourner votre regard falsifiĂ© de cette plaie. La reconnaisez-vous ? Non bien sĂ»r. Pourtant elle est vĂŽtre. Vous en ĂȘtes Ă  la fois le criminel auteur et la pitoyable victime. Levez vos yeux assassins et soyez heureux que ma fureur vengeresse vous permette encore de conserver ce prĂ©cieux sens qu’est la vue. Pourtant rien ne m’oblige Ă  ne pas enfoncer dans vos orbites affamĂ©s le dard du scorpion que ma plaie saignante a enfantĂ©. Rien, si ce n’est l’insatisfaction de ne crever que deux de vos yeux alors que votre peau lĂ©preuse en compte des millions. Mais voilĂ  dĂ©jĂ  que ma haine pleure de venimeuses mygales supportant sur leurs Ă©paules arach-nides les puissants bazookas qui devront mettre fin tĂŽt ou tard Ă  votre si peu prĂ©cieuse vie. Il me faut retenir ces larmes fatales si je veux rester fidĂšle, comme une guĂȘpe peut l’ĂȘtre envers les Ă©tamines nutritive de la rose, Ă  ma volontĂ© de prolonger, jusqu’aux confins de l’insupportable, votre agonie, dont votre mort, soyez-en sĂ»rs, ne pourra ĂȘtre que salvatrice. Alors contemplez plutĂŽt une fois encore cette plaie qui chaque matin s’entrouvre un peu plus, laissant le soleil la brĂ»ler davantage. Contrairement Ă  l’ordre naturel, que vous croyiez Tout Puissant, ou que vous vous plaisiez Ă  y croire, lorsque vient le crĂ©puscule, cher aux loups assoiffĂ©s par une journĂ©e entiĂšre de jeĂ»ne, cette plaie ne se referme pas. Non, elle laisse Ă  son tour la lune la pĂ©nĂ©trer, s’offrant ainsi aux deux astres qui ont assurĂ©ment interdit sa guĂ©rison. Vous savez parfaitement que la Plaie ne s’ouvre avec bĂ©atitude, non pas pour sourire elle ignore jusqu’au sens originel de ce verbe, mais pour hurler sa douleur. Qu’ainsi, mĂȘme si vous ignorez sa prĂ©sence en tournant votre dĂ©daigneux regard, vous ne puissiez Ă©chapper Ă  la clameur dĂ©chirante de son existence. Vous avez creusĂ© la Plaie en y enfonçant vos ongles aiguisĂ©s ; la Plaie vous rĂ©pond en perçant le silence de votre culpabilitĂ© d’un cri plus tranchant que la lame affĂ»tĂ©e de la tempĂȘte. Souffrez de sa souffrance et courbez de honte votre coupable visage. * Mais je m’aperçois que je n’ai dĂ©jĂ  que trop chantĂ© la faille qui dĂ©chire la chair de mon corps dĂ©sertique. Vous risqueriez de croire que je ne suis pas le mot est juste infaillible ! DĂ©trompez-vous, prĂ©somptueux agneaux incrĂ©dules je le suis. Et au contraire, rien ne peut plus dĂ©sormais fendre les muscles de mon cƓur inassiĂ©geable. Car j’ai su, tout au long de ces annĂ©es de dociles et silencieuses souffrances, greffer au plus profond de moi-mĂȘme une carapace faite de l’acier le plus rĂ©sistant qu’il soit. Et c’est bien vous, et personne d’autre, pitoyables guerriers titubant sur le chemin du combat, oui c’est vous qui ĂȘtes l’origine et la cause de ce bouclier dont j’ai prĂ©maturĂ©ment accouchĂ©. BombardĂ© comme je le fus par vos lances, visant toujours plus prĂ©cisĂ©ment l’endroit oĂč je tentais de conserver un semblant de survie face Ă  vos attaques, il est certain que je ne vous ai jamais adressĂ© nul reproche, ni mĂȘme l’ombre du fantĂŽme d’une lĂąche plainte. Si votre intelligence avait pu Ă©galer l’intensitĂ© de votre cruautĂ©, il aurait Ă©tĂ© facile de vous douter que mon silence patient cachait un danger plus fĂ©roce encore que si le CrĂ©ateur lui-mĂȘme avait dĂ©cidĂ© de vous chĂątier en dĂ©clenchant les sept prĂ©dictions de l’apocalypse. Car, vous le comprenez maintenant, mais il est dĂ©jĂ  trop tard, l’heure de ma vengeance dĂ©vastatrice est venue. Il ne vous servira Ă  rien de fuir, car mĂȘme si vous rĂ©ussissiez Ă  atteindre, ce qui est Ă  dix mille pieds au-dessus de vos pauvres capacitĂ©s, la rapiditĂ© sans Ă©gale de la vipĂšre menacĂ©e, le glaive de ma vengeance parviendrait malgrĂ© tout Ă  vous toucher. Et s’il est une infĂ©rioritĂ© que j’admets concĂ©der au Tout Puissant, ce ne peut ĂȘtre que mon impos-sibilitĂ© Ă  vous prendre en pitiĂ©. Je connais votre infĂ©rioritĂ©, plus indiscutable encore, face Ă  la force de mon couperet rectificateur. Que cela ne vous empĂȘche pas de poursuivre mon chant accusateur qui continuera Ă  vous assaillir, laissant sur votre peau tuberculeuse, la marque indĂ©lĂ©bile de mon cĂ©leste courroux. * Quelle Ă©tait belle cette adolescente Ă  la peau dĂ©coupĂ©e dans les tissus les plus raffinĂ©s et aux yeux encore Ă©tonnĂ©s d’avoir vu tant de beautĂ© dans le miroir. On aurait dit un petit animal sauvage effarouchĂ© et certain de ne pas ĂȘtre Ă  sa place dans ce zoo qui ne lui offrait comme horizon que l’ñpre robustesse des barreaux de sa cage. Elle devait s’évader de sa prison. Il ne pouvait pas en ĂȘtre autrement. Quand bien mĂȘme le Ciel n’était pas encore assez grand pour accueillir sa beautĂ© et l’Univers trop Ă©troit pour contenir les vapeurs Ă©manant de la puretĂ© de son visage et de son cƓur. Et moi j’ai Ă©tĂ© assez stupide pour lui ouvrir les portes de sa geĂŽle, en dĂ©robant au pĂ©ril de ma vie les clĂ©s tant dĂ©sirĂ©es qui devaient lui apprendre que l’alphabet se rĂ©sumait aux sept lettres du mot libertĂ©. Je ne me rendais pas compte de ma stupiditĂ©. Comment l’aurais-je fait ? Puisque je jouissais alors du plus parfait bonheur la fille la plus parfaite de cette Terre, planĂšte la plus parfaite du SystĂšme Solaire, daignait croiser ses doigts si doux avec mon humble main. Peut-ĂȘtre croyez-vous que je devrais vous remercier pour ce cadeau de votre Providence sacrĂ©e ? Ne prononcez plus jamais devant ma colĂšre ce verbe qui m’est maintenant Ă©tranger. Je ne peux plus remercier personne. Car aprĂšs m’ĂȘtre docilement habituĂ© Ă  votre laideur quotidienne, jusqu’au point d’ignorer que quelque chose d’autre, de diffĂ©rent, de meilleur mais je ne savais pas alors ce que "meilleur" signi-fiait pouvait exister ; aprĂšs ceci vous avez brandi devant mes yeux, aussi Ă©merveillĂ©s que ceux d’un nouveau nĂ©, cette crĂ©ature merveilleuse parmi les merveilles, angĂ©lique parmi les anges. Quel Ă©tait votre but ? Et surtout en quoi toute cette illusion pouvait vous servir si c’était pour la faire Ă©vanouir ensuite ? On ne tend pas un sucre Ă  un chien affamĂ© pour l’avaler soi-mĂȘme lorsqu’il s’apprĂȘte Ă  prendre ce cadeau. Ou alors on ne s’étonne pas que l’animal devienne enragĂ© et cherche Ă  vous saigner de sa morsure fatale. * Je sais que vous persistez Ă  vous emmitoufler dans votre manteau de suspicion pour vous protĂ©ger de l’attaque des intempĂ©ries, des flocons de neige, des rayons de soleil, des gouttes de pluie, des murmures du vent, de la fourche des Ă©clairs, des ululements des lunes et du mĂ©contentement de votre Dieu mĂ©galomane. Je sais que la mĂ©fiance est votre nation, que le doute est votre drapeau et que jamais vous ne chanterez l’hymne apaisant de la confiance. Je sais que tant que vos yeux, lorsque vous ĂȘtes sobre cela va sans dire, n’auront pas constatĂ© la dualitĂ© lunaire, vous resterez persuadĂ©s de contempler chaque soir la mĂȘme lune, identique, fidĂšle et immuable. Je sais qu’en ce moment mĂȘme, et malgrĂ© les menaces et les mises en garde que je n’arrĂȘte pas de semer dans votre champ oculaire et auditif, je sais que vous riez de ces graines que j’ai pourtant pris la peine de planter, et ceci uniquement pour que puisse fleurir votre comprĂ©hensible infantile. Mais il vous en faudrait plus vous voudriez que je vienne chaque heure arroser mes semences. Vous souhaiteriez me rabaisser Ă  l’état de jardinier pour que constamment j’entretienne vos cultures qui indubitablement, Ă  la lumiĂšre de votre sombre suspicion abjecte, ne donneront jamais aucun fruit. Écoutez donc maintenant ! Si jardinier je suis, ce ne peut ĂȘtre qu’au mĂȘme titre que Celui qui a fait fleurir l’Éden, le CrĂ©ateur de ce jardin paradisiaque qu’il vous presse d’atteindre au seuil de votre mort. C’est Lui qu’il faudrait invoquer, pour que le printemps souffle de nouveau sur vos vergers. Et quand bien mĂȘme Il viendrait vous porter secours mais rĂ©flĂ©chissez bien l’a-t-il dĂ©jĂ  fait une seule fois ?, je me tiendrais lĂ , au milieu de Son chemin, Le dĂ©fiant de continuer Sa route. Et croyez bien que jamais je n’ai perdu mon combat contre cet Hypocrite PaĂŻen BlasphĂ©mateur. Aussi prenez garde Ă  ma prochaine strophe. La preuve que je vous y donne pour justifier la toute puissance que vous me contestez, cette preuve aura le volume sonore d’un train qui foncerait avec cahots sur des rails oĂč vos oreilles seraient enchaĂźnĂ©es. * Le bonheur, sous quelque forme qu’il, a Ă©tĂ© depuis longtemps banni des portes de mon cƓur, dĂ©jĂ  bien trop lourd de haine et de dĂ©sir vengeur de puissance pour accepter le moindre sourire ou la moindre joie, ou encore la seule idĂ©e que ma langue natale, ma langue fourchue crachant le feu, ait encore de tels mots Ă  son vocabulaire Aussi, mon Ă©tonnement s’est immĂ©diatement dĂ©clenchĂ© lorsque je vis ce jeune homme, Ă  la che-velure Ă©clatante, au visage fin et sĂ»r de lui et surtout avec cet insupportable Ă©tirement des lĂšvres qui montrait en toute impudeur la blancheur virginale de ses dents avec ce sourire Ă©tincelant prouvant Ă  qui voulait le regarder que sans hĂ©sitation, sans mĂȘme l’ombre obscure du spectre invisible du doute, qu’on ne pouvait dans cet instant le qualifier d’autre attribut que celui d’ĂȘtre immensĂ©ment heureux. Il eĂ»t Ă©tĂ© beau dans d’autres occasions, mais ici sa beautĂ© Ă©tait Ă©clipsĂ©e par son bonheur, comme le sinistre aspect glacial des macchabĂ©es masque leur potentielle laideur. À mes interrogations non dĂ©nuĂ©es de sarcasme, il rĂ©pondit sans mĂȘme oser se soulager en laissant son manteau de bonheur au vestiaire "Je ne suis qu’à l’aube de ma vie et dĂ©jĂ  l’Être SuprĂȘme ne prĂ©sente Ă  mes yeux que le spectacle splendide d’un soleil levant. Les oiseaux s’éveillent au mĂ©lodieux son de mes pas pour entamer avec fiertĂ© les plus merveilleuses de leurs chansons de joie. Les fleurs vont mĂȘme jusqu’à s’ouvrir Ă  mon passage et se referment dĂšs que je les quitte pour qu’aucun autre que moi ne les voie nues dans leur beautĂ©. Je n’ai pas encore l’ñge qui me donnent cette allure tourmentĂ©e que visiblement tu ne connais que trop. Et pourtant, je suis Ă  la fois aimĂ© et redoutĂ© de tous, du fragile enfant qui vient d’émerger de sa piscine vaginale au courageux guerrier qui a terrassĂ© tant de dragons. Car je te le dis sans craintes je suis PoĂšte. Et mes mots anesthĂ©sient de leur puissante et belle musique toutes les armes qui pourraient se lever contre moi. J’entonne des vers de triomphe devant Dieu et calme d’une douce berceuse l’Esprit Malin. Car je suis PoĂšte. . ." * . . .Il ne m’a pas paru nĂ©cessaire de vous rapporter plus encore les paroles de cet adolescent prĂ©-tentieux, il ne faisait de toute façon qu’enrober de paroles de satin sa derniĂšre affirmation il Ă©tait PoĂšte et le reste n’était que poussiĂšre d’étoile ! Pourtant sa prĂ©tendue puissance ne m’effrayait point. Au contraire j’aurais ri du triste sort que j’allais infliger Ă  cet outrageux paon si je ne m’étais pas tranchĂ© depuis des siĂšcles dĂ©jĂ  mes sanguines lĂšvres d’une lame de rasoir afin de ne plus jamais tenter mĂȘme d’esquisser un sourire. Et ma rĂ©ponse fatale transformera son pouvoir de gĂ©ant en impuissance d’eunuque "Ô toi qui sembles avoir fait l’amour avec la sĂ©raphique lyre d’Érato ! Ô toi en qui semblent couler tous les majestueux alexandrins qui serpentent entre les rĂ©cifs des six ocĂ©ans depuis l’aurore bĂ©nie oĂč le CrĂ©ateur signa de Sa plume d’or notre planĂšte oĂč tu sembles rĂ©gner en prince ! Ô pauvre et stupide oiselet, je tremble en effet devant les arpĂšges que tu viens de me rĂ©citer ! Je frissonne Ă  la seule pensĂ©e de ton avenir qui s’est d’ores et dĂ©jĂ  retournĂ© pour se glisser derriĂšre ton dos ! Quel misĂ©rable et infortunĂ© embryon es-tu, toi qui n’as pas eu le bonheur inestimable, ni la chance infinie de me rencontrer plus t, avant que les larves de tes propres paroles puissent s’écouler comme elles viennent de le faire ! Quelle erreur as-tu faite de ne pas avoir su dompter les seize vents qui auraient pu pousser ton destin jusqu’à mon jugement avant que celui-ci ne fĂ»t le dernier ! Car tu n’es pont poĂšte, non ! Depuis que tu as eu l’affront de t’affirmer ainsi, la laideur de cette assertion t’a Ă  jamais privĂ© de sa concrĂ©tisation. Quoi de moins poĂ©tique que celui qui se vante de l’ĂȘtre ? Et toi, tu n’as jamais fait qu’essayer de tenter d’esquisser les Ă©bauches du seul vers sorti de ta bouche putride, le seul qui aurait pu oser prĂ©tendre s’avancer Ă  tĂątons vers l’ombre du reflet d’une modeste poĂ©sie." À ces mots encore rĂ©sonnant de vĂ©ritĂ©, celui qui s’imaginait abriter en son corps l’infinie combi-naison de lettres qu’il sera jamais possible de chanter, Ă  ces mots dont il avait toujours ignorĂ© le sens, le jeune homme se donna la mort puisque c’était lĂ  le seul cadeau qu’il puisse accepter recevoir de sa propre personne qui n’était dĂ©jĂ  plus qu’une moisissure de charogne. * Peut-ĂȘtre ne tremblez-vous pas encore aprĂšs avoir Ă©tĂ© contraints d’écouter l’introduction de mon chant. ĂȘtre mĂȘme que vous doutez d’avoir l’ouĂŻe rassasiĂ©e de si peu de voluptĂ© musicales. Peut-ĂȘtre encore que vous n’avez mĂȘme pas entendu la plainte du blond puceau de ma derniĂšre strophe qui vient juste de s’émasculer avant de faire jaillir d’un seul coup son sang, mais d’un coup si sec et tranchant que son aorte ainsi sectionnĂ©e faisait jaillir ses globules vermeils de telle sorte qu’en ouvrant sa bouche pour clamer sa douleur, il but tout le sang qu’il versait. Et ce sang, tant de fois Ă©jectĂ© puis rĂ©gurgitĂ© arrivait encore Ă  prolonger durant des secondes aussi cruelles qu’interminables l’agonie de l’ange dĂ©chu, perdu sans son aurĂ©ole. Pourtant je n’en suis qu’à la GenĂšse de mon chant mortuaire. Tout reste encore Ă  venir, ou plutĂŽt Ă  disparaĂźtre. Mais vous ne pouvez plus maintenant Ă©chapper aux gammes assourdissantes qui vont dĂšs lors se dĂ©verser comme un torrent que mĂȘme les plus solides rochers n’arrivent Ă  stopper dans un Ă©cumage infernal rĂ©flĂ©chissez bien au sens de ce mot. Maldoror Ă©tait un monstre de bontĂ© comparĂ© Ă  l’ombre hideuse qui obscurcit mes desseins apoca-lyptiques. Et la damnation de Faust n’est tout au pire qu’une bĂ©nĂ©diction face Ă  l’impitoyable destin dans lequel mes strophes sataniques . . . ! vous poussent.. de plus en plus. . .comme un corsaire me-naçant de son sabre le condamnĂ© sur sa planche qui ne peut plus prĂ©tendre Ă  rien sauf Ă  devenir un agglomĂ©ra charnel de sacrifice pour de fĂ©roces requins. Certes je suis arrivĂ© Ă  mesurer la solitude incommensurable des Ăąmes de la PoĂ©sie. Mais dĂ©sormais je ne suis plus seul dans mon combat contre votre espĂšce entiĂšre dĂ©jĂ  mon ombre ne me trahit plus, elle est le tĂ©moin de tous mes actes sanctifiaires. Et lorsque la mĂ©moire me manque pour vous narrer ma chanson, c’est elle, ma fidĂšle et richissime compagne noire, qui m’en rappelle les couplets. Mais je l’ai dĂ©jĂ  dit, vous n’avez assistĂ© jusqu’à maintenant qu’à la GenĂšse enscoliosĂ©e de mon impitoyable gĂ©nocide sans rĂ©mission. N’en doutez point. Écoutez pour vous rassurer, cette plainte que le hĂ©ros de ma prĂ©cĂ©dente strophe n’a eu que trop le temps de clamer. ET son Ă©cho rĂ©sonne encore dans le labyrinthe miroitant de mon chant-amour. * Que voulez-vous que je fasse avec cette crĂ©ature que l’on dit si merveilleuse, si empreinte de sublime magnificence ; on affirme que le CrĂ©ateur l’a Lui-mĂȘme enfantĂ©e pour montrer Ă  l’espĂšce humaine Sa divine beautĂ© ; que voulez-vous que je fasse de celui de qui l’on prĂ©tend la possession des suprĂȘmes pouvoirs, censĂ©s ne perdre aucun combat dans aucune guerre, mĂȘme celle qui vit la colombe mourir en son sein ; que voulez-vous que je fasse avec cet ĂȘtre inspirĂ© de l’image des anges et que l’on nomme Amour ? Il doit ĂȘtre banni ! Exclu de vos conversations et de vos pensĂ©es ! De quelque sorte qu’il soit, l’Amour ne peut plus exister dans un monde oĂč j’ai dĂ©cidĂ© de chanter ma haine de l’entiĂšre race humaine et oĂč mes refrains rĂ©sonnent jusque dans le cƓur des volcans et l’ñme des ocĂ©ans.
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