Lesfruits nâont pas Ă©tĂ© en reste et ont pris plus de dinars quâil nâen faut. âJe lâai achetĂ© Ă 130 DA, le voilĂ aujourdâhui Ă 180 DAâ, dĂ©nonce ce citoyen, qui sâĂ©lĂšve sur lâaugmentation du prix du raisin. La tomate, qui connaĂźt une production abondante Ă Jijel, est passĂ©e de 25 Ă 60 DA. La spĂ©culation et surtout la cupiditĂ© de certains ont contribuĂ© Ă cette
Elles sont des dĂ©cisions saugrenues en AlgĂ©rie qui font autant rire que tiquer. Tenez ! au mois de juillet dernier, face Ă la flambĂ©e des prix des fruits et lĂ©gumes et aux queues interminables pour un sachet de lait, le ministre du Commerce nâavait pas trouvĂ© mieux que⊠dâarabiser son dĂ©partement sic !. LâEducation, lui emboitant le pas, fit la chasse Ă la langue française de lâĂ©cole algĂ©rienne primaire pour la remplacer dĂšs la rentrĂ©e qui pointe dĂ©jĂ Ă lâhorizon par lâanglaise. RĂ©sultat Comment trouver 20 000 enseignants anglophones en si peu de temps ? Mais lĂ nâest pas la question. Loin dâĂȘtre ce pays de cocagne, envers lequel des mĂ©dias algĂ©riens caressant dans le sens du poil sâĂ©garent en rĂȘves, lâAlgĂ©rie rĂ©elle, celle populairement profonde oĂč le citoyen tire le diable par la queue est au bord de lâimplosion. Climat social dĂ©gradĂ©, rĂ©pression tous azimuts, impasses politiques, menaces Ă ses frontiĂšres⊠il est comme qui dirait, que la glorieuse fameuse tirade de la vox populi Ă lâencontre de lâun de ses prĂ©sidents Ă lâEst de lâEden tient toujours la route, hier, nous Ă©tions Ă deux pas du gouffre aujourdâhui nous avons fait un grand pas en avant ». Mais lĂ nâest pas la question une fois de plus. Et nous y voilĂ , la flambĂ©e des prix des produits alimentaires, surtout les fruits et lĂ©gumes qui mettent lâeau Ă la bouche en ces temps de canicule, rĂ©unit quelques ingrĂ©dients prĂ©liminaires Ă des Ă©meutes de la faim » voire pire, des prĂ©ludes Ă une dĂ©flagration fatale. Si lâon y ajoute le manque de visibilitĂ© que les deux sĂ©niles du Muppet show made in Algeria alimentent du meilleur de leur grĂ©, lâAlgĂ©rie qui se trouve ĂȘtre entre lâenclume et le marteau fait face dramatiquement Ă un choix binaire, sauver le pays, ou le rĂ©gime. En suivant le regard comme si de rien nâĂ©tait, nous voilĂ donc, pour ne prendre que le cĂŽtĂ© sucrĂ© de la chose devant une nouvelle flambĂ©e des prix des fruits en AlgĂ©rie. On est loin des prix plus abordables de ces derniĂšres annĂ©es. Ce qui se passe Ă lâEst dâEden, câest une envolĂ©e de prix caractĂ©risĂ©e Ă lâimage de la banane qui nâa plus la banane justement les prix durant lâĂ©tĂ© sont pourtant Ă leurs niveaux les plus bas, de la poire, des fraises, des figues, des pommes inaccessibles pour les moyennes et les petites bourses algĂ©riennes. Voyons voir, la fraise est Ă 400 dinars 2,72 euros la banane se vend entre 700 et 1000 dinars le kilo 4, 76 et 6,80 euros, les raisins Ă plus de 280 dinars 1,904 euros, les figues Ă 750 dinars 5,1 euros. On nâest plus dans la situation des prix abordables comme ce fut le cas dans les annĂ©es prĂ©cĂ©dentes. AprĂšs les Ă©pisodes de la sardine, du poulet et des Ćufs, lait, pain⊠oĂč tout flambait les courbes des fruits et lĂ©gumes reprennent de plus belle aprĂšs une lĂ©gĂšre accalmie de quelques jours. MĂȘme la pastĂšque qui coĂ»tait naguĂšre 30 dinars le kilo 0,204 euro a pris ses distances avec lâhumilitĂ© dâantan. La nectarine coĂ»te de 250 Ă 350 DA/kg. Bref, ce sont des prix trĂšs Ă©levĂ©s pour les bourses lambda, plus et moins. En cause, Ă©videmment comme Ă lâaccoutumĂ©e la spĂ©culation surtout pour les fruits importĂ©s qui nâont pourtant pas connu de hausse dans les pays de provenance. Le coupable est du coup tout dĂ©signĂ©, câest lâintermĂ©diaire qui grĂące Ă une marge de gain acquise grĂące au stockage sâemplit les poches sans peur et sans reproche, sans souci aucun. Le malheureux se sentant le devoir de spĂ©culer, les âprotecteurs âsans scrupules en uniforme Ă©tant lĂ©gion. A titre de rappel, la banane en AlgĂ©rie est pour les fruits ce que la pomme de terre est pour les lĂ©gumes. DĂšs lors quâelle tire vers le haut ou vers le bas, les autres suivent. LâAssociation de protecteurs des consommateurs Apoce, estime inacceptable » la hausse des prix des denrĂ©es alimentaires en AlgĂ©rie et a fait Ă©tat de pratiques suspectes » dans certains marchĂ©s du pays, notamment celles dites des accords horizontaux » entre grossistes et intermĂ©diaires notamment pour maintenir le niveau de prix le plus Ă©levĂ© de ces produits de large consommation. Aussi, lâApoce a demandĂ© aux AlgĂ©riens de boycotter toutes les denrĂ©es alimentaires en AlgĂ©rie avec des slogans comme laissez-la pourrir » sardine ou laissez-la Ă©clore » Ćufs, etc. et ce, jusquâĂ ce que leurs prix soient revus Ă la baisse, ou Ă dĂ©faut dâen rĂ©duire la consommation.
Ce sont des productions nationales, mais ceux-lĂ sont des lots congelĂ©s, câest pour cela quâelles sont aussi chĂšres », explique-t-il. Les fruits de saison, comme lâorange, coĂ»tent entre 30 DA et 60 DA. Les marchands mettent cela sur le compte de la « qualitĂ© ». Les acheteurs, eux, ne se posent pas trop de questions. « Tout a augmentĂ©.Les prix des produits alimentaires ne cessent dâaugmenter en AlgĂ©rie. A quelques semaines du mois de Ramadan et aprĂšs lâaugmentation du prix des fruits et lĂ©gumes et du poulet, câest au tour des prix de la viande rouge de sâenflammer. En effet, au cours de la semaine Ă©coulĂ©e, le prix du kilogramme de viande bovine a augmentĂ© de 400 DA tandis que celui de lâagneau a gagnĂ© 300 DA, a indiquĂ©, lundi 31 janvier, lâAssociation de protection du consommateur Apoce. Lire aussi PĂ©nuries et hausse des prix une problĂ©matique complexe Ce mardi 1er fĂ©vrier, le prix affichĂ© du kilogramme de mouton dans une boucherie de ChĂ©raga dans lâouest dâAlger est de 1600 DA. Pour ce qui est du prix du kilogramme de la viande bovine, il faut compter pas moins de 1900 DA pour la viande hachĂ©e, et 2200 DA pour un kilogramme dâentre-cĂŽtes. Une augmentation jugĂ©e inquiĂ©tante » par Mustapha Zebdi, prĂ©sident de lâassociation de protection du consommateur. Nous avons constatĂ© une hausse du prix de la viande. Câest un constat qui est inquiĂ©tant », a-t-il dit dans une dĂ©claration Ă TSA. Lire aussi Inflation, hausse des prix, dinar la Banque dâAlgĂ©rie dĂ©voile des chiffres alarmants Pour M. Zebdi, cette hausse des prix est dâautant plus inquiĂ©tante Ă lâapproche du mois de Ramadan. Nous sommes Ă quelques semaines du mois de ramadan. La demande sur la viande rouge atteindra son maximum Ă cette pĂ©riode de lâannĂ©e ». Une fois encore, les petites bourses seront mises Ă rudes Ă©preuves », prĂ©vient-il. Les raisons dâune flambĂ©e Mohamed Taher Ramram, prĂ©sident de la FĂ©dĂ©ration nationale des producteurs de viande rouge, propos repris par la page de lâApoce, affirme que cette augmentation se poursuivra les deux prochains mois ». Pour lui, elle est liĂ©e Ă la hausse des prix sur le marchĂ© de gros. Il affirme que le prix de gros du kilogramme de viande de mouton est passĂ© de Da Ă Da tandis que celui de la viande de veau vendu auparavant Ă DA est cĂ©dĂ© Ă DA. M. Ramram justifie cette hausse du prix sur le marchĂ© de gros, entre autres, par le coĂ»t Ă©levĂ© des prix du fourrage. Un aliment utilisĂ© par les Ă©leveurs qui a atteint les 7000 DA et qui nâest pas toujours disponible », selon lui. M. Zebdi estime quâ »il faut vĂ©rifier si les arguments avancĂ©s sont fiables au bien sâil sâagit dâarguments utilisĂ©s uniquement pour justifier une hausse injustifiable ». Pour le prĂ©sident de lâApoce, sâil y a des frais supplĂ©mentaires, il faudrait quâils soient proportionnels Ă la hausse des prix pour le consommateur final » Nous observons quâil y a une disproportionnalitĂ© entre les coĂ»ts supplĂ©mentaires et le prix de vente chez le consommateur », a-t-il dĂ©plorĂ©. Comment freiner cette flambĂ©e? Va-t-elle se poursuivre? Nous avons appris quâil y avait des autorisations dâimportation de veaux pour abattage ou engraissement. Nous souhaitons quâil y ait une rĂ©gulation du marchĂ© de la viande pour, au moins, stabiliser cette hausse afin quâelle nâatteigne pas des niveaux supĂ©rieurs. Nous souhaitons que les professionnels de la filiĂšre, les opĂ©rateurs Ă©conomiques ainsi que les ministĂšres de lâAgriculture et du Commerce interviennent et puissent rĂ©pondre Ă cette dĂ©faillance », a lancĂ© M. Zebdi. Les derniers articles
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Depuisquelques annĂ©es, le Ramadan est devenu en AlgĂ©rie synonyme dâaccĂ©lĂ©ration de la consommation et de la gĂ©nĂ©ralisation de la spĂ©culation sur toutes les denrĂ©es alimentaires. Les prix des fruits et lĂ©gumes connaissent traditionnellement une hausse vertigineuse Ă la veille ou aux premiers jours de Ramadan. Une tendance confirmĂ©e cette
A un mois du mois du Ramadhan, les prix volent dĂ©jĂ trĂšs haut dans les marchĂ©s de GhardaĂŻa. Les viandes rouge et blanche, merguez, fruits et lĂ©gumes; il suffit de faire un tour sur le marchĂ© pour constater que la trĂȘve des prix attendue pour le mois de la Rahma » nâaura sans doute pas lieu cette annĂ©e. MĂȘme si la courbe des prix diffĂšre dâune marchandise Ă une autre, on souligne Ă lâunanimitĂ© commerçants et consommateurs que seul le prix de quelques produits locaux sont restĂ©s relativement stables avec une tendance Ă la baisse du prix et de la qualitĂ© avec, dans une fourchette allant par exemple, de 35 Ă 45 dinars pour les carottes, 50 Ă 60 dinars pour la salade et 25 Ă 30 dinars pour les oignons. Et ce, avec une tendance Ă la baisse du prix et de la qualitĂ© avec. Une autre lĂ©gĂšre consolation pour les clients, la tomate, qui, trĂšs demandĂ©e en pareille pĂ©riode, est cĂ©dĂ©e entre 50 et 60 dinars. Les autres fruits et lĂ©gumes qui constituent le panier moyen du consommateur ont tous augmentĂ©, mĂȘme ceux dits de saison. Alors que le dĂ©but du mois de Ramadhan est annoncĂ© dans un petit mois juste, en matiĂšre de prix, pour les citoyens, câest dĂ©jĂ les jours de prĂ©paration pour ce mois sacrĂ©, qui ne leur laissent aucun rĂ©pit, surtout quâen plus de lâobligationâ de manger, les habits des enfants, les factures dâeau et dâĂ©lectricitĂ© laminent leur portefeuille de maniĂšre dĂ©finitive. Il faut dire que de nombreux pĂšres de famille se retrouvent endettĂ©s Ă la fin de chaque mois pour pouvoir rĂ©pondre Ă toutes les exigences des leurs. Pour revenir aux viandes, fruits et lĂ©gumes, en ce premier jour de Chaabane », connait depuis une augmentation sensible de leurs prix, tout particuliĂšrement pour la pomme de terre qui voit son prix rebondir passant de 35 Ă 60 dinars le kilo, parfois Ă 65 DA mais sans jamais dĂ©passer ce seuil. La courgette est arrivĂ©e Ă 80 DA, le poivron coĂ»te, quand mĂȘme, prĂšs de 90 DA, les haricots verts dĂ©passent allĂšgrement les 200 DA. Pour les fruits, les prix ont augmentĂ© de maniĂšre plus significative, sauf peut-ĂȘtre pour les oranges. Les pommes elles sont cĂ©dĂ©es entre 220 Ă 280 DA le kilo, les bananes sont Ă 370 DA, les fraises sont livrĂ©es Ă 300 DA. Pour les viandes, le prix du poulet de son cotĂ© et devenu le sujet de discussion le plus passionnĂ© des pĂšres de famille et des mĂ©nagĂšres depuis que son prix est passĂ© ces derniers jours Ă 270 DA le kilo. Câest la mĂȘme tendance pour la dinde dont les prix sont compris entre 270 Ă 280 DA. Les viandes rouges, dĂ©jĂ trop chĂšres depuis belles lurettes, nâont pas bougĂ© dâun iota, Ă DA pour la brebis, 1400 Da pour lâagneau, 900 DA pour le bovin et tenez-vous bien, 980 Da le kilo, pour les Merguez. Cette hausse des prix est semble-t-il, expliquĂ©e tout simplement par certains du fait de lâaugmentation de la demande de la part des citoyens Ă lâapproche du ramadhan. Mais beaucoup de clients, rencontrĂ©s au marchĂ©, Rue Cheikh El-Haoues », ne semblent pas trĂšs convaincus» par cette explication. Les prix sont moins Ă©levĂ©s dans dâautres marchĂ©s des wilayas avoisinantes, comme ceux de Laghouat ou de Djelfa, alors, je ne crois pas que câest une affaire de la demande », a exhibĂ© Si Mohamed, un retraitĂ© pĂšre de Six enfants. Ce Ă quoi un commerçant curieusement, rĂ©torquait avec ricanement les prix actuels sont liĂ©s Ă lâapproche du ramadhan ». Nous voulons dores et dĂ©jĂ faire accoutumer nos clients Ă lâaugmentation des prix. Ajouta-t-il, tout distrait. Cependant, lorsque le prĂ©sumĂ© coupable, le spĂ©culateur en lâoccurrence, est rarement identifiĂ© ni contrĂŽlĂ© par les services de la direction du commerce, certains commerçants continueront toujours Ă jouer au chat et Ă la souris.
ZI7Zp. 431 497 281 297 284 241 133 47 284